Des premiers frémissements (bleu) au flop (trop cuit), décryptage de ce qui se passe en cuisine

ROSÉ

FIN ET CONCENTRÉ. Saint-Émilion 2008, Château L’Arrosée. Échaudé par Bordeaux ? On peut comprendre, la faute à une fâcheuse tendance à l’uniformisation. Pour se rabibocher, on conseillera ce flacon au nez épicé. Ample et vineux, ce Saint-Émilion panache merlot, cabernet-sauvignon et cabernet franc avec beaucoup de finesse. À marier avec une viande rouge.

Environ 46 euros, Chai & Bar, Tour & Taxis, 86c, avenue du Port, à 1000 Bruxelles. Tél. : 02 421 60 80.

BLEU

CONCEPT HÔTELIER. Un nouveau Mama Shelter va s’ouvrir en décembre prochain à Marseille. Pour rappel, on doit ce nouveau concepthôtelier en forme de kibboutz urbain à Philippe Starck et Serge Trigano. Comme pour l’adresse de Paris, c’est Alain Senderens qui signera la carte de ce nouvel ancrage sur le cours Julien.

www.mamashelter.com

TROP CUIT

LE MICHELIN. À chaque nouvelle parution, les fossoyeurs du Guide rouge se ramassent à la pelle. Cette fois, on reproche au célèbre Michelin un électroencéphalogramme plat – pas de nouveaux 3-étoiles à l’horizon. À cela, ses détracteurs rappellent une série de scandales (cf. Rouge de honte, biographie non autorisée de Bibendum, de Ribaut et Desclozeaux), des ventes en berne et des mouvements sociaux au sein de l’entreprise. N’empêche, ses oracles continuent de faire la pluie et le beau temps…

À POINT

LE MACARON. En France, le 20 mars est consacré  » Jour du Macaron « . L’initiative vient du pâtissier Pierre Hermé qui entretient un lien fort avec ce petit gâteau moelleux. Bonne nouvelle, l’événement est également relayé en Belgique par plusieurs maisons dont Wittamer et Jean-Philippe Darcis – mention pour ce dernier qui est passé maître en matière de texture. Pour l’occasion, on ne manquera pas non plus de (re)goûter le Praliné de Pierre Marcolini, perle du genre aux noisettes piémontaises.

www.jourdumacaron.com

2e SERVICE

LE RETOUR DE L’APPÉTIT. Comment conserver l’envie de manger quand on passe son temps au restaurant ? Comment continuer à saliver quand la télévision diffuse en boucle des émissions de cuisine ? C’est simple : s’arrêter sur le seuil. Entrer dans un restaurant pour ne commander qu’une entrée ou, autre exemple, ne s’offrir que deux cuillères d’une pâtisserie qu’on adore. Ça fait un bien fou… Page concoctée par Michel Verlinden Retrouvez aussi son blog sur www.levifweekend.be

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