Des premiers frémissements (bleu) au flop (trop cuit), Le Vif Weekend décrypte ce qui se passe en cuisine

BLEU

BIONINA.

Carlsberg lance une nouvelle boisson gazeuse à base de fruits et d’ingrédients bio. Au programme : 0 % de colorants et de conservateurs pour 100 % de fraîcheur, disponible en quatre versions différentes (orange sanguine, citron, pamplemousse rose ainsi qu’un mélange grenade et canneberges).

Environ 2,50 euros.

ROSÉ

UN BEAUJOLAIS BOURGUIGNON.

Côte de Brouilly 2009, Domaines des Terres Dorées. Jean-Paul Brun est une figure atypique du Beaujolais. Il l’a prouvé avec son FRV 100, un pétillant naturel rosé titrant seulement 7,5 % d’alcool. Il le démontre également avec ce Côte de Brouilly vinifié selon des méthodes bourguignonnes (longues cuvaisons et pigeages). En bouche, un fruit bien structuré qui accompagne parfaitement les viandes rouges en sauce.

Environ 12 euros, http://dekok.vinipure.be

À POINT

LA PAELLA.

Après avoir longtemps incarné une facette folklorique et peu reluisante de la gastronomie ibérique, la paella reprend du galon. Une preuve ? Le magnifique ouvrage paru chez Phaidon que lui a consacré, il y a peu, Alberto Herráiz, le chef du Fogon à Paris. Morale de l’histoire ? L’esprit de ce plat se prête à toutes les expérimentations, soit le meilleur laissez-passer possible pour figurer au goût du jour.

2E SERVICE

LE VIN VIVANT.

Sceptique quant aux vins naturels et autres jus revigorants sans sulfite ajouté ? Pour arrêter de croire qu’il ne s’agit que d’une mode, on se rue sur le livre signé par Pierre Jancou, figure de la restauration parisienne à la base du phénomène des caves à manger (notamment avec feu Racines). Vin Vivant se découvre comme une galerie de portraits de vignerons – Andrea Calek, Loïc Roure, Philippe Jambon… – chéris par un auteur qui déteste le jus de bois et le rouge qui triche, tout comme de boire de la  » confiture « .

Vin Vivant, par Pierre Jancou, Éditions Alternatives, environ 15 euros.

TROP CUIT

HALTE À LA FARANDOLE.

Avis à nos amis les restaurateurs : qu’elles soient de sorbets, d’amuse-bouches, d’entrées, de fruits de mer, de tapas ou de quoi que ce soit… halte aux farandoles ! On ne peut plus voir ce mot en peinture et, partant, encore moins à la carte d’un restaurant. Ce terme malencontreux infantilise, folklorise, ridiculise et dessert toute nourriture à laquelle il est accolé. Sans appel.

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