Des premiers frémissements (bleu) au flop (trop cuit), Le Vif Weekend décrypte ce qui se passe en cuisine

BLEU

MODERNIST CUISINE EN VF. La maison d’édition Taschen sort en langue française cet

ouvrage qui a buzzé aux quatre coins de la planète gourmande – selon Tim Zagat, ce serait le livre de cuisine le plus marquant

depuis Escoffier. Cette somme en six volumes a pour ambition de vulgariser les découvertes

scientifiques mises au service de la cuisine. Comment faire une omelette légère à l’extérieur, riche à l’intérieur ? Ou des frites

mousseuses au-dedans mais

entourées d’une croûte

croustillante qui ne ramollit

pas ? Tout y est.

Environ 400 euros, Taschen.

À POINT

BIÈRE D’HIVER. Puisque les

terrasses sont désormais un vague

souvenir, c’est une Hoegaarden Spéciale que l’on boira désormais… au coin du feu. En bouche, c’est facile, rond, torréfié. Le tout pour une bière très  » nouveau monde  » qui risque de faire malt.

Environ 4,30 euros pour 6 x 25 cl.

En supermarché.

TROP CUIT

LES RESTAURANTS PLEINS (VERSUS LES VIDES). Une fois pour toutes il faut comprendre ceci en matière de gastronomie : ce n’est pas parce qu’un restaurant est plein qu’il est bon. Et vice-versa. En cause, une

logique incompréhensible – une non-logique ? – qui règne en maître sur le goût du jour mais également pas mal de fainéantise… Allez, demain, on pousse la porte d’un endroit, où l’on n’a jamais mis les pieds pour un rendez-vous en terre gastronomique inconnue.

ROSÉ

BON JOVI, FOOD CONSCIENCE. Jon Bon Jovi vient d’ouvrir un restaurant dans la ville de Red Bank (New Jersey). Soul Kitchen- son nom – fait l’impasse sur les  » burgers  » et autres  » french fries  » dégoulinantes. C’est que le rocker américain a imaginé une double finalité sociale au lieu :

proposer de la nourriture saine et permettre à tous ceux qui sont dans une mauvaise passe financière de décider eux-mêmes du montant de l’addition. Bien vu dans un pays où un Américain sur six ne peut manger à sa faim.

Source : Libération.

2e SERVICE

LE BRUNCH. Moment

délicieux de la semaine, le brunch dominical a le don de réunir les

familles et les amis. Pour faire le plein de bonnes adresses, on se procure la Saison 2 d’ Un an de brunchs à Bruxelles, un livre qui

reprend 52 bons plans dans la

capitale. Les dernières tendances du genre ? Le small is beautiful, le brunch caché dans une épicerie fine et la montée en puissance des spécialités anglo-saxonnes. Le tout rédigé de façon très spontanée par Brigitte Fernandez.

Un an de brunchs à Bruxelles, ODL éditions, environ 16 euros.

PAR MICHEL VERLINDEN. RETROUVEZ SON BLOG SUR LEVIFWEEKEND.BE

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content