Frère de Gad, mais comédien à part entière, ce grand gaillard au cour tendre enchaîne tournages ciné, télé et passages sur scène. Peu à peu, ce grand distrait se fait un sacré prénom reconnu et apprécié.

Si vous étiezà Un plat d’enfance ?

Les boulettes de b£uf au céleri, un plat juif marocain que je mangeais le vendredi soir chez ma grand-mère.

Un juron ?

 » Tvouuu « . C’est une onomatopée qui imite le bruit du crachat. C’est la meilleure façon que j’aie trouvée d’exprimer mon mécontentement.

Une autre nationalité ?

Israélienne. Je suis français et je finirai mes jours en France mais j’ai beaucoup d’attachement pour Israël, une nation symbole où j’ai de la famille et beaucoup d’amis. Je suis impressionné par son énergie artistique.

Une gourmandise interdite ?

Les jionbo. Ce sont des petites pâtisseries japonaises à base de pâte de riz, de haricots rouges et de sucre. Je suis capable d’en manger une tonne. Heureusement, la pâtisserie parisienne Toraya n’en fabrique qu’au printemps.

Un vêtement qui rend beau ?

La chemise. J’ai un cou très long et c’est l’accessoire qui me sauve.

Le seul objet sur une île déserte ?

Une casserole. Ensuite, pour faire du feu, on se débrouille toujours.

Une escapade en amoureux ?

Je rêve de passer un week-end à la Gazelle d’or, un hôtel mythique de Taroudant, au Maroc.

Un paysage qui suscite le rêve ?

Paris du haut de la tour Eiffel. J’y suis monté pour la première fois il y a seulement moins d’un an et j’étais scotché comme un môme.

Un moyen de transport ?

Un scooter à trois roues Piaggio. Quand on y a goûté, on ne s’en passe plus.

Un animal ?

Le chameau. Il est comique et nonchalant, sans chercher à passer pour plus intelligent qu’il n’est.

Un personnage historique ?

Barack Obama. Vu l’obamania ambiante, je ne dois pas être le seul à donner cette réponse.

Une boisson ?

Le vin rouge. Un beau millésime de romanée-conti pour les grandes occasions.

Une saison ?

Le printempsà à Casablanca. Pour les bougainvilliers en fleurs, les parfums de glycine, la lumière exceptionnelle.

Un gros défaut ?

On me dit souvent que j’ai l’air ailleurs quand je discute avec quelqu’un. C’est vrai que je suis toujours distrait par ce qui se passe autour de moi.

Un autre métier ?

Sans aucun doute, cuisinier.

Un contemporain de sexe opposé ?

Cecilia Bartoli. Elle a tout pour elle : le sourire, la voix, le charisme.

Une rencontre que vous espérez ?

Denis Podalydès. Je suis un vrai fan, j’adore son univers burlesque et poétique.

La suite de cet entretien sur WEEKEND.BE

FRANÇOIS-REGIS GAUDRY

On me dit souvent que j’ai l’air ailleurs

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content