[à publier] La mini-interview de Sophie Helsmoortel, présidente du BEL

Sophie Helsmoortel © SERGE ANTON

Elle préside dorénavant le BEL (Brussels Exclusive Labels), cette vitrine du know-how bruxellois qui regroupe une septantaine de maisons d’excellence. L’union fait la force.

Pourquoi vous êtes-vous présentée à la présidence ?

Cela fait vingt ans que je suis membre du BEL et dix ans de son conseil d’administration, je suis donc bien au fait des choses. On m’avait déjà demandé d’être présidente mais je ne me sentais ni prête ni disponible. Cette fois-ci, je me suis dit :  » Pourquoi pas ?  » D’une certaine manière, j’étais mûre pour ce genre de responsabilités et pour ce challenge.

Quels sont vos projets ?

Le BEL a 80 ans, il faut remettre tout à plat et donner une direction en accord avec notre temps, surtout en matière de communication. Il faut également fédérer tous les membres, faire en sorte qu’ils se connaissent mieux et rassemblent leurs valeurs dans un même objectif. Enfin, il est nécessaire de se raccrocher à la Ville pour redorer l’image de Bruxelles, mettre en avant nos artisans, nos maisons qui sont dans l’exigence, sans pour autant tenter de concur- rencer les autres grandes capitales, c’est impossible. Il s’agit surtout de mettre en avant les spécificités qui font son âme.

Et quelles sont-elles ?

On trouve dans la capitale un grand nombre d’entreprises familiales avec un sens de l’accueil de qualité et un savoir-faire traditionnel, des entreprises plus petites mais plus personnelles qui font du sur-mesure, des produits de niche, des choses exceptionnelles qui s’exportent souvent très bien. Je désire d’ailleurs créer une signature, un label.

Depuis presque trente ans, vous pratiquez vous-même l’excellence, à travers votre boutique Cachemire Coton Soie et votre label Blanc Kelly…

Oui, cela fait longtemps et la formule a prouvé que c’était important et nécessaire. Je pense pouvoir apporter cela au BEL, c’est une maison vénérable, il va falloir bouger mais c’est le bon moment, tout en mettant en avant ce savoir-faire et cette longévité qui a également de la valeur.

Vous êtes née à Anvers mais bruxelloise d’adoption depuis votre adolescence. Qu’est-ce qui vous y émeut le plus ?

Sa diversité, sa richesse de population. La ville compte 180 nationalités différentes, elle est très cosmopolite et encore à taille humaine. Et puis elle possède tous ces quartiers différents avec leurs particularités et tous ceux avec une âme, qui commencent à revivre grâce, il faut le répéter, à la jeune génération.

A.-F.M.

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