Bouilles sympas et moteurs up-to-date : les citadines diesels ont tout pour plaire à un public exigeant, friand de nouveautés et 100 % féminin.

Nissan Micra

û Cette deuxième génération de la Micra est une véritable révolution : bonne bouille, habitacle convivial, elle se voit également équipée du moteur diesel Renault 1.5 dCi développant 65 chevaux (et prochainement 82 chevaux).

û La qualité perçue à bord est impressionnante. Les assemblages sont des plus sérieux, comme les matériaux utilisés. Grand plus par rapport à ses concurrentes : la Micra possède de nombreux et astucieux rangements dont un situé en dessous du coussin du siège passager. A noter également, des commandes tombant bien sous la main. La position de conduite de ce véhicule ludique est facile à trouver grâce à un volant réglable en hauteur. Seul bémol : les sièges avant manquent singulièrement de maintien lombaire. A l’arrière, le constructeur japonais propose une gestion intelligente de l’espace avec un accès facile et une banquette coulissante qui se manipule du bout des doigts.

û En ville, la petite japonaise est un vrai régal, se parquant aisément grâce à une direction assistée électrique précise et efficace. Sur autoroute, elle tient correctement sa place, possédant des accélérations et des reprises étonnantes. Seul bémol : parmi tous les essais effectués, c’est la Micra qui se révèle la plus bruyante à l’usage… mais son plaisir et sa facilité de conduite effacent un peu ces inconvénients.

û En conclusion, sans tape à l’£il, à qualité égale et bien équipée, la petite japonaise aux lignes modernes est le parfait joujou urbain. Recommandé.

û On aime : son habitabilité, sa présentation intérieure, son comportement routier, sa consommation, sa grande aisance en ville.

û On aime moins : son moteur un peu bruyant,

A partir de 12 800 euros.

Citroën C2

û Après la sympathique C3, Citroën fait encore une fois mouche avec cette jolie et pétillante C2, une compacte 3 portes affichant un style qui ne manque pas de personnalité. Ici, l’accent a clairement été mis sur son style anguleux et dynamique plutôt que sur l’espace intérieur. Résultat : un habitacle au design quasiment identique à celui de la C3 se révélant assez étriqué et accueillant au plus juste quatre personnes. La planche de bord, parée d’une teinte noire, offre une impression flatteuse et cossue. La position de conduite, ajustable à tous niveaux, se trouve facilement et les commandes sont idéalement placées sauf pour les lève-vitres dont les boutons se retrouvent bien mal situés au pied de la console centrale. A noter aussi : des rangements peu profonds et de faible utilité.

û Rivale affichée de la Renault Twingo, la C2 devance au moins celle-ci par un moteur diesel HDi très souple et de consommation raisonnable (excepté en ville). Profitant d’un bon rayon de braquage, de sa petitesse et d’une direction électrique agréable, elle est également l’auxiliaire idéal de la conductrice effectuant de nombreux déplacements urbains. Seul bémol : une vision de trois-quarts avant et arrière partiellement obstruée par les montants.

û En conclusion, avec son design branché et moderne, la C2 ne peut qu’attirer les conductrices urbaines. Elle ne pourra décevoir que celles qui recherchent un habitacle vaste et bien agencé. On lui reprochera aussi son prix élevé dès l’entrée de gamme.

û On aime : son look original, son moteur souple, son comportement routier.

û On aime moins : modularité et coffre limités, prix élevé, vitres arrière fixes.

û A partir de 12 090 euros.

Lancia Ypsilon

û Cette petite Lancia, s’adressant à un public avide de produits très tendance, se veut un véritable cocktail d’originalité, de luxe et de pur confort. Sa ligne est un mélange savant de rétro (sa calandre chromée et son arrière bulbeux) et de futur grâce à ses lignes tendues et audacieuses.

L’habitacle est véritablement raffiné avec, en finition haut de gamme Platino, une magnifique sellerie cuir bicolore et un équipement qui n’a rien à envier aux grosses berlines de luxe (un excellent système audio Bose, le climatiseur automatique bi-zone ou encore un senseur de parking). A noter également, en option, un  » skydome  » transformant ce petit modèle haut sur pattes en un quasi-cabriolet. Ses gros compteurs centraux, couplés à un levier de vitesses en hauteur apportent la touche finale à une voiture haute couture très féminine, racée et agréable à vivre. Seul bémol : le manque de rangements ou l’étroitesse de ceux existants.

û L’Ypsilon est doté du très rassurant et silencieux moteur diesel 1.3 Multijet à rampe d’injection commune deuxième génération déjà placé sous le capot des Fiat Panda et Punto. Bien insonorisée, la Lancia offre également un confort de suspension incomparable que cela soit sur routes de campagne ou en site urbain. Facile à manier, elle compte en plus la fonction  » City  » afin de faciliter les créneaux en ville.

û En conclusion, cette Lancia au look très raffiné est un véritable bonheur visuel et de conduite. Les multiples possibilités quant aux coloris de carrosserie ou encore de jantes et d’habillage intérieur permettent à chacune de posséder une petite voiture très exclusive.

û On aime : son look, son moteur pétillant et silencieux, la position des instruments de bord, sa souplesse d’utilisation, son confort.

û On aime moins : les rangements trop peu nombreux,

û A partir de : 11 090 euros.

Toyota Yaris

û Pour continuer à nous séduire, la Yaris s’est offert, au printemps 2003, un léger restylage avec des phares mordant sur des boucliers plus imposants et des feux arrière teintés de rouge. Dans l’habitacle, le constructeur japonais a également renforcé la qualité des matériaux utilisés.

û L’intérieur de la Yaris est futé, offrant de nombreux rangements et une banquette arrière coulissante qui augmente, au choix, l’habitabilité arrière ou le volume du coffre. Au rayon des nouveautés, la marque japonaise a très légèrement relifté son best-seller en lui offrant une mini-façade couleur métallique au tableau de bord, un nouveau volant, de nouvelles ouïes d’aération et des couleurs de sellerie plus discrètes et plus cossues. De quoi, à moindre coût, tenir tête à ses concurrentes…

û Discret, le D-4D de la Yaris autorise des accélérations toniques et une vitesse de pointe très performante. Côté comportement, pas de mauvaise surprise. Assurant un bon niveau de sécurité active et une boîte de vitesses douce à manipuler, la petite japonaise s’accroche littéralement à la route. Toyota a également amélioré les suspensions, offrant à ses passagers de voyager dans un plus grand confort.

û En conclusion, la petite Yaris, de par son comportement routier, sa faible consommation (4.5 l û données du constructeur), son bon rapport qualité/prix et enfin sa douceur de conduite, reste très compétitive en site urbain. On lui reprocherait, éventuellement, un manque d’originalité dans l’habillage de son habitacle.

û On aime : rapport prix/équipements correct, consommation raisonnable, aisance en ville.

û On aime moins : manque de rangements réellement pratiques, léger creux à faible régime

û A partir de 12 480 euros.

Mini One D

û Lancia ne s’en cache pas : la Ypsilon vise directement la clientèle de la Mini (entrée depuis peu dans le giron de BMW) qui a réussi un coup d’éclat en s’imposant rapidement grâce à son aspect extérieur et intérieur original, une ambiance à bord distincte et des équipements haut de gamme.

û L’intérieur de la Mini séduit toujours par son côté résolument sportif affichant un gros compteur central, un compte-tour solidaire de la colonne de direction et enfin une rampe de basculeurs électriques protégés par de petits arceaux en guise de commande de lève-vitres ou de feux anti-brouillard. Les sièges fermes mais confortables affichent également un petit côté baroudeur. On ne s’y fera pas : les places arrière font toujours de la figuration, tout comme le coffre de 150 dm3 qui oblige à voyager ultraléger.

û La Mini diesel est dotée de l’excellent et très fiable moteur 1.4 turbo diesel common rail Toyota très légèrement remanié par BMW. Si le moteur est bruyant à froid, il surprend agréablement par sa discrétion à vitesse stabilisée. Le tout servi par une boîte six vitesses précise et efficace. Par ailleurs, sa direction directe, si agréable à vivre sur petites routes sinueuses, est bien lourde à man£uvrer en ville.

û En conclusion, la Mini reste l’achat coup de c£ur tant par son look craquant et bien dans l’air du temps que par son petit diesel Toyota qui, manié avec douceur, permet une consommation dans la moyenne des diesels de ce niveau de puissance.

û On aime : son agrément de conduite, ses finitions de bonne qualité.

û On aime moins : son rayon de braquage, l’habitabilité arrière.

û A partir de 16 300 euros.

Chantal Piret

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