Les designers du monde entier semblent rivaliser d’imagination pour nous offrir des automobiles au look inimitable. La preuve par quatre avec ces voitures attirant irrésistiblement le regard lorsqu’on les croise.

Rêve américain: le Chrysler PT Cruiser

* Dès sa sortie aux Etats-Unis et en Europe, le PT Cruiser a connu une belle réussite commerciale. Son plus gros atout: sous des dehors rétro, il est résolument contemporain.

* Le PT Cruiser est agréable à vivre. Les rappels de carrosserie autour des compteurs ou sur l’airbag passager et les cadrans ronds harmonieux apportent à l’habitacle une véritable note d’originalité. La position de conduite assez haute permet également de surplomber la route. Notons en point négatif une finition intérieure légèrement en dessous des normes.

* Né aux Etats-Unis, le PT Cruiser est doté d’un équipement de série important: ABS, 4 airbags, verrouillage centralisé avec télécommande, Cruise Control ou encore radiocassette avec lecteur CD. Dans la version testée (Touring), on y trouve en plus la climatisation, des jantes en alliage ainsi qu’un indicateur de température et une boussole!

* Sur la route, le PT Cruiser est facile et agréable à conduire avec une bonne direction assistée permettant de le manier tout en souplesse. Son moteur n’est cependant pas très agressif : il se révèle bruyant à haut régime et assez creux à bas régime.

* En résumé, le PT Cruiser est fait pour les « bobos » (bourgeois bohèmes), bien décidés à se démarquer sur les routes…sans excès toutefois car ils ne veulent pas passer pour des frimeurs mais seulement pour des originaux sympathiques. Qui apprécient le PT Cruiser non seulement pour son look mais aussi pour son bon rapport qualité/prix vu son équipement de série, malgré un léger bémol: un moteur peu dynamique.

On aime: son look irrésistible, son équipement de série complet, sa bonne tenue de route, sa position de conduite élevée, son grand coffre.

On aime moins: une mauvaise vision à l’arrière, un moteur creux et bruyant.

(A partir de 717 000 F.)

Plaisir de conduite: la Mercedes Classe C

* Entre sa devancière et cette nouvelle classe C, sortie en juin 2000, il y a vraiment un monde de différence. Pour créer ce modèle, les designers de Stuttgart ont réalisé des miracles.

* Dynamique, élégante, raffinée, moderne, aérodynamique: pour définir le design extérieur de cette Classe C nouvelle version, les adjectifs positifs se bousculent. Même sensation dans l’habitacle où la finition intérieure est particulièrement soignée.

* Au niveau de la sécurité, Mercedes a également réussi des prouesses. De série, la marque allemande propose la régulation de comportement dynamique ESP, le freinage d’urgence assisté BAS, la détection automatique de siège enfant, des rétracteurs de ceintures et limiteurs d’effort, des appuie-tête à toutes les places et des airbags latéraux.

* Voilà une bonne routière hyper-confortable et sécurisante qu’on ne lâcherait pour rien au monde. Sur route, elle se révèle souple, silencieuse, dynamique et tenant le pavé avec une belle assurance. Dans toutes les situations, elle ne s’est jamais laissé prendre en défaut. Un must pour les conductrices devant effectuer régulièrement de longs trajets. Argument positif, son moteur est peu gourmand.

* Bonne routière et très confortable, il faut encore lui ajouter un équipement de série alléchant comprenant 20 innovations déjà proposées sur des modèles haut de gamme de Mercedes.

* En résumé, la nouvelle Classe C, rivale affichée des Audi 4 et BMW Série 3, place la barre très haut. Belle et aérodynamique, puissante et silencieuse, confortable et cosy, elle est un des bijoux les plus appréciés de la couronne Mercedes.

On aime: sa ligne puissante et raffinée, son confort, son équipement de sécurité et de série haut de gamme.

On aime moins: l’air conditionné et la banquette rabattable en option, un prix élevé pour les options.

(A partir de 1 090 444 F.)

Break sportif: l’Alfa Romeo 156 Sportwagon

* De l’Alfa 156, les designers d’Alfa ont gardé pour ce modèle l’avant et entièrement remodelé l’arrière, tout en conservant exactement les mêmes dimensions que la berline.

* Sans l’appui du célèbre Walter de Silva (père de l’Alfa 156 et parti depuis chez Seat), les designers Alfa ont tout sacrifié à l’esthétisme. Ainsi, les conductrices seront-elles surprises de constater que le coffre de la Sportwagon est beaucoup plus petit que celui de la berline. Pour remédier à cet inconvénient, contrairement à la berline, les sièges arrière se rabattent pour fournir une capacité de chargement de 1 180 dm3 et le hayon, dont la découpe mord généreusement sur le pavillon, facilite les chargements. Des anneaux de fixation au plancher, des casiers de rangement latéraux, des filets de retenue, un couvre-bagage et un rideau anti-intrusion complètent l’aspect ultra-pratique de ce coffre peu large mais drôlement bien pensé.

* La vie à bord est égale à celle de la 156. D’inspiration classique, l’instrumentation est constituée de deux gros compteurs ronds, malheureusement un peu masqués par le volant pourtant réglable en hauteur.

* Sur la route, la Sportwagon possède une tenue efficace, sûre et sportive. Le moteur fait honneur au blason de la marque avec des couples suffisants dans toutes les circonstances et une singulière vigueur à tous les régimes.

* En résumé, la belle italienne a de la classe. Sa motorisation performante, son coffre très bien pensé et sa ligne superbe et inédite en font une Alfa qui ne démérite pas entre la berline 156 et la 147, sacrée nouvelle Voiture de l’année 2000. Une belle réussite.

On aime: son design arrière très inspiré, son comportement routier appréciable, une bonne insonorisation et un bon rapport prix/équipements.

On aime moins: la visibilité arrière, la finition légère.

(A partir de 777 000 F.)

Very british : la Rover 75

* La 75 a marqué le renouveau esthétique de la gamme Rover. Conçue sur une plate-forme développée par BMW, elle dévoile des arguments qui montrent que la marque britannique a su très bien évoluer sous la tutelle allemande.

* L’habitacle très lumineux est un vrai petit bonheur: multi-teinte et multi-matériaux, la planche de bord à la finition soignée ne manque ni d’originalité, ni de charme avec notamment ses bons gros cadrans au fond champagne finement cerclés d’aluminium. Un look british qui séduira, à notre avis, plus les hommes que les femmes. La 75 est superbement équipée de série: 4 airbags, ABS avec répartiteur de freinage, climatisation, réglage lombaire du siège conducteur ou encore commandes au volant de la radio.

* Son seul défaut réside sans doute dans son moteur peu vif à entraîner un poids de près de 1 400 kg. Il faut en effet un certain temps pour que la belle routière trouve son rythme de croisière sur autoroute. Un rythme qu’elle tient ensuite avec constance et souplesse. A noter également, une direction super-assistée, un freinage puissant et d’excellentes suspensions excepté sur routes pavées.

* En résumé, la Rover 75 est actuellement le plus beau bijoux de Rover. Son design avant et son habitacle sont tout simplement craquants et rappellent les grandes heures du design anglais. Un seul regret : le moteur diesel dans la version testée manquait par trop de mordant.

On aime: son design intérieur, sa calandre magnifique, ses matériaux de qualité, son comportement sain.

On aime moins: son coffre peu pratique, son prix élevé.

(A partir de 995 000 F.)

Chantal Piret

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