Valeurs confirmées comme la Renault Twingo et l’Opel Corsa ou nouveautés accrocheuses comme l’Alfa 147 et l’Audi A2, ces quatre automobiles renouvellent notre plaisir de conduite. Contact.

Nouveau plébiscite pour Alfa

* Dès son lancement, en octobre dernier, cette nouvelle Alfa 147 a remporté un énorme succès public. Succès renforcé par l’attribution envié du prix de Voiture de l’année 2001.

* Rien à redire au niveau de son design : elle en impose avec son long capot fortement nervuré où vient se placer le traditionnel motif en forme de V.

* Même raffinement au niveau de l’habitacle, sympa et accueillant, affichant un petit air de famille avec la 156. L’instrumentation tombe bien sous la main et les plastiques du tableau de bord, particulièrement épais, donnent une impression de solidité et de qualité. Notons aussi une bonne insonorisation, des sièges particulièrement bien enveloppants et un amortissement de qualité. Seuls petits défauts relevés: les rétros, bien intégrés dans la carrosserie, se révèlent petits à notre goût et les commandes au volant assez basses occasionnent une certaine gêne pour les jambes.

* Son comportement routier est tout aussi séduisant: sa direction est précise, son freinage est très (parfois trop) mordant et dans la configuration testée (1.6 T Spark de 120 ch), on peut largement se procurer de petites sensations sportives…

* En résumé, l’Alfa 147 devrait séduire une conductrice à la recherche d’une belle mécanique gentiment sportive, très bien dotée de série.

On aime: sa ligne séduisante, son confort général, son équipement complet, sa précision de conduite.

On aime moins: le petit volume du coffre, des détails de finition, un ABS un peu trop sensible.

A partir de 615 000 F.

L’A2 ou l’aluminium grand chic

* Attention innovation: l’A2 est une petite voiture ultralégère de 895 kg, dont la carrosserie et la structure est en aluminium.

* Chez Audi, elle fait figure d’exception avec son look futuriste, trapu et haut sur pattes. En effet, au volant on domine légèrement et très agréablement les autres conducteurs. Pour le reste, l’intérieur porte à 100% la griffe d’Audi: il est sobre, (trop) sérieux et solide. Malgré sa petite taille (2,40 m), quatre passagers adultes peuvent confortablement y prendre place. A noter, à l’arrière: un plancher plus bas qu’à l’avant afin de permettre aux passagers de bénéficier de plus de place et d’une position assise plus confortable. Seul bémol dans cette configuration: le coffre est alors réduit à sa plus simple expression.

* En ville, elle se révèle vive, maniable et plutôt fermement suspendue. A noter une direction remarquable de précision et un équipement complet dans le domaine de la sécurité : 4 airbags, l’ABS, l’antipatinage et le contrôle de stabilité de série.

* En résumé, Audi innove et charme indiscutablement avec ce petit modèle compact, frère de route de la Mercedes Classe A. Cette séduction se révèle cependant très chère et les options attractives (exemple: un toit entièrement en verre) font encore grimper le prix d’achat.

On aime: son comportement routier sain, sa bonne position de conduite.

On aime moins: son prix assez élevé, son autonomie limitée ( un réservoir de 34 l).

A partir de 656 000 F.

Un best-seller: l’Opel Corsa

* Depuis sa naissance et plus de six millions d’exemplaires plus tard, la Corsa n’en finit plus de connaître le succès public. La troisième génération trois portes à peine sortie, la marque allemande propose déjà aujourd’hui un nouveau modèle cinq portes et pour avril une Corsa GSi, une petite bombe de 1.8l 16V.

* Extérieurement la Corsa a grandi en hauteur, en largeur et en longueur. Vue de l’avant, elle a gardé la silhouette de la génération précédente. L’arrière, quant à lui, est plus ramassé et bien dans l’air du temps.

* Sans conteste, on se sent bien à son volant dans un habitacle soigné, vaste, bien clair et déjà richement doté de série. En version testée (Sport), nous avons bénéficié, en plus, d’un volant réglable en hauteur, de l’air conditionné, de vitres électriques à l’avant ou de sièges arrière avec un dossier rabattable en deux parties (60/40).

* On s’amuse beaucoup au volant de cette version mais on n’y bat cependant pas des records de vitesse. Elle est surtout très brillante en ville où elle possède de bonnes reprises à bas régime.

* En conclusion, Opel continue à nous offrir une petite voiture fiable, d’un bon rapport qualité/prix et dont le look évolue avec les tendances du moment.

On aime: son bon rapport qualité/prix/équipement, sa gamme variée qui nous donne l’impression de choisir un modèle rien que pour soi.

On aime moins: une mauvaise visibilité 3/4 arrière, sa consommation un peu élevée pour une petite voiture.

A partir de 418 000 F.

Petit bolide: la Renault Twingo

* Huit ans après son lancement, Renault relifte légèrement son petit modèle inimitable. Buts affirmés: la rendre plus confortable et équilibrée, assurer une direction assistée plus précise et un freinage plus performant et, bien sûr, y imprimer un look plus dans l’air du temps.

* Extérieurement, Renault n’a quasi pas retouché le style de son best-seller. Seule concession à la modernité: de nouveaux phares et anti brouillards à glace lisse en polycarbonate; de nouveaux enjoliveurs et des teintes de carrosserie encore plus pétillantes.

* L’habitacle évolue également avec de nouvelles selleries, une console centrale où apparaissent des porte-gobelets et une planche de bord dans laquelle on a intégré de nouveaux boutons de commande de couleur rouge et des panneaux de portes aux bacs de rangement élargis.

* Au volant, on s’y sent toujours aussi à l’aise. Renault a doté cette nouvelle génération d’un moteur plus performant, encore plus vif que son prédécesseur et procurant encore de plus belles reprises. L’insonorisation est encore améliorée ainsi que le freinage précis et constant.

* En conclusion: la Twingo n’a pas connu de refonte aussi spectaculaire que la Corsa. Pourquoi, en effet, changer radicalement un modèle qui continue de plaire largement à un public féminin?

On aime: son confort et son équipement de série en augmentation.

On aime moins: la qualité des plastiques, le choix de certains coloris assez détonnants et trop tape-à-l’oeil.

A partir de 345 000 F.

Chantal Piret

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