Véritable icône parmi les véhicules de loisirs, le 4X4 continue de faire des adeptes. Des passionnés à conjuguer au féminin, tant les conductrices apprécient, elles aussi, de  » rouler autrement « . Weekend a craqué pour quatre d’entre eux.

Hyperélégant le Nissan Murano

l Au départ, ce SUV (Sport Utility Vehicle) japonais ne devait sortir qu’aux Etats-Unis. Mais devant le succès rencontré en Europe par les tout-terrain de loisirs haut de gamme, les dirigeants de Nissan ont décidé que leur Murano avait lui aussi sa carte à jouer sur le Vieux Continent. Doté d’un sacré caractère, il s’attaque sans complexe à ses concurrents les plus directs : le BMW X5, le Volvo XC 90 ou encore le VW Touareg.

l Ce 4X4 des bitumes plutôt que des chemins creux affiche une ligne innovante. Ramassé, ne dépassant pas 1,70 m de hauteur, sa calandre et ses phares  » agressifs  » du plus bel effet lui offrent une personnalité unique. Pour le côté  » sportif « , on appréciera ses deux grosses sorties d’échappement tout comme ses immenses roues de 18 pouces qui le maintiennent fermement sur la route. Son habitacle est classe, bien fini, sans luxe ostentatoire. Cinq adultes s’y sentiront bien à aise, même s’il faut regretter un manque de rangements pour les passagers arrière. A noter : un tableau de bord classique et agréable à la vue, à l’instrumentation généreuse, aux petits cadrans ronds à fond blanc et aux inserts façon aluminium.

l Ce Crossover (un tout-terrain de loisirs à tendance sportive) est bien fait pour tracer sa route en toute décontraction. Entraîné par un solide V6 3,5l de 245 ch associé à une boîte de vitesses automatique, il est incroyablement doux à manier et fait presque oublier ses 4,77 m de longueur. Il est vrai qu’il se révèle assez léger (1 840 kg). Une fois sorti de l’autoroute, le Murano reste agréable à conduire grâce à un comportement à la fois sain et efficace. Parfaitement insonorisé, nanti de confortables sièges en cuir, le Murano possède sans conteste de nombreux atouts charme pour affronter la route. Petit bémol : un seul et unique moteur essence qui, bien que performant, est des plus gourmands…

l Doté d’une réelle personnalité, d’un équipement de série très riche, tout en étant moins cher que ses concurrents directs, le Murano est la réelle bonne surprise de nos essais. Son moteur essence très gourmand devrait pourtant en freiner plus d’une à la recherche d’un véhicule branché mais sans luxe ostentatoire.

On aime : sa ligne, son agrément de conduite, sa tenue de route efficace, ses performances satisfaisantes.

On aime moins : sa consommation importante, son coffre qui mériterait d’être plus grand.

A partir de : 44 900 euros.

Baroudeur le Toyota Land Cruiser

l Impressionnant par sa taille mais des plus classiques dans son allure, le Toyota Land Cruiser n’en finit pas de se décliner en plusieurs motorisations (dont ce nouveau diesel de 3l D-4D de 163 ch) pour se rendre encore plus attractif face à une concurrence acharnée.

l Sans marquer de réelle rupture stylistique avec l’ancienne génération, le Land Cruiser gagne en prestance avec ses optiques se prolongeant sur le capot et son imposante et très imposante calandre chromée. Son habitacle est cosy, bien pourvu en équipements et la qualité perçue progresse grâce à l’emploi de matériaux souples, richement texturés et parfaitement assemblés. Le Land Cruiser procure à ses occupants un confort de roulement digne d’une bonne berline. A vitesse réduite, aucune vibration ne se ressent à l’intérieur et l’isolation phonique est parfaite.

l Sus aux bosses et aux fosses ! Le Land Cruiser est un vrai 4X4 qui ne craint aucun franchissement grâce à son châssis indépendant et sa gamme de rapports courts. Il se montrera pourtant aussi à l’aise en site urbain et sur autoroute malgré son poids (près de 2 tonnes). Un coffre d’une belle contenance permet également d’emmener toute une famille au bout du monde.

l En conclusion, le Land Cruiser est un 4X4 sans chichis. Il est aussi relax dans les sentiers boueux que dans les rues d’une ville… et son constructeur japonais n’a de cesse de le rendre plus luxueux afin de le hisser vers le haut de gamme, où se situent ses concurrents. Son moteur diesel D-4D est très agréable et le confort offert aux passagers se révèle tout à fait honorable.

On aime : sa forte image, sa fiabilité hors norme, ses réelles aptitudes tout-terrain.

On aime moins : son prix élevé.

A partir de : 55 500 euros.

100 % américain la Jeep Grand Cherokee

l Commercialisée depuis plus d’un an aux Etats-Unis, la troisième génération du Grand Cherokee est apparue en Belgique en juin dernier ; proposant un véhicule faisant quasi peau neuve pour pouvoir mieux contrer la vague des SUV de luxe européens.

l Plus long (de 137 mm), plus large (de 34 mm) et plus bas (de 22 mm), le nouveau modèle revendique une personnalité plus sportive avec un capot en alu allongé, un pare-brise à l’inclinaison accentuée et aux nouvelles optiques rondes plus traditionnelles ainsi qu’aux voies élargies de 64 mm. L’habitacle a été revu par rapport à la génération précédente avec un nouveau tableau de bord bicolore doté d’une large console centrale pouvant accueillir un écran de navigation. L’habitabilité est incomparable, avec, à l’arrière, un espace aux jambes excellent. L’équipement est des plus complets (six airbags, ABS, clim, radio CD, jantes alu…) mais la finition demeure bien en dessous des standards allemands. Le coffre, quoiqu’un peu haut perché, est bien dessiné. Seul bémol : un prix assez élevé face à la concurrence.

l Ce 4X4 américain à 100 % se conduit véritablement du bout des doigts. Filtrant bien les irrégularités de la chaussée, il offre un confort de conduite très appréciables. Notre modèle testé, doté du 5.7 Hemi de la Chrysler 300 C (trop gourmand), ne se libère complètement que sur autoroute, se révélant pataud dès qu’il est bridé en site urbain.

l En conclusion, son look imposant et sa sportivité permettent à toutes de le mener sans problème dans les chemins boueux. Mais ce Grand Cherokee profitant d’un rapport qualité/prix, d’équipements compétitifs et d’une bonne habitabilité est plus à l’aise pour tracer sa voie sur les grandes routes. On déplorera aussi une consommation vertigineuse…

On aime : son confort remarquable, l’habitacle spacieux, son équipement diversifié.

On aime moins : une consommation délirante, des détails dans la finition.

A partir de : 49 000 euros.

Very british le Range Rover Sport

l  » C’est un baroudeur sportif qui combine l’enthousiasme procuré par une voiture de sport avec la polyvalence et la capacité d’un Land Rover à aller sur tous les chemins « , résume très justement Matthew Taylor, le directeur général de la marque britannique. Une nouveauté réussie et bien dans l’air du temps pour les amoureux des 4X4.

l Esthétiquement proche du Range Rover, le nouveau tout-terrain british s’en éloigne par ses dimensions : une longueur plus courte de 15 cm et de moins 7 cm en hauteur. A ces mesures réduites s’ajoute un look plus musclé avec un pare-brise et un hayon plus inclinés, une calandre redessinée, des jantes larges ou encore un spoiler de toit. L’habitacle, parfaitement insonorisé et bien doté de série, est d’une beauté et d’un luxe rarement atteints pour un 4X4. Le tableau de bord fait la part belle au bois blond et au rhodium. Les instruments de bord sont bien disposés et faciles à lire. Le coffre offre une formidable capacité de chargement pouvant aller jusqu’à 2 013 litres. En un mot, on se trouve face à un véhicule très haut de gamme et classe. Difficile d’imaginer que l’on puisse l’emmener sur des chemins boueux…

l Sa suspension pneumatique, particulièrement efficace, lui permet de s’adapter à tous les terrains. Très à l’aise sur route, où l’on ne note que de rares mouvements de caisse, il se révèle à la hauteur lorsqu’il évolue en tout-terrain. A privilégier : son moteur turbodiesel de 2.7l à 190 ch montrant une belle souplesse, surtout à bas régime. Au point de vue consommation il est aussi raisonnablement gourmand par rapport à la concurrence.

l En conclusion : moins encombrant, plus dynamique, tout aussi confortable et polyvalent et, de plus, doté d’une rare beauté esthétique, ce Range Rover Sport peut véritablement jouer l’empêcheur de tourner en rond auprès des autres SUV de luxe (le VW Touareg, le X5 de BMW ou encore le Porsche Cayenne). Actuellement l’une des offres les plus séduisantes du marché des Sports Utility Vehicle haut de gamme !

On aime : son confort de conduite, l’extrême soin mis à sa finition, une consommation raisonnable pour ce genre de véhicule.

On aime moins : ses performances peu  » sport « , son poids, son prix.

A partir de : 64 600 euros.

Chantal Piret

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content