Soutenir la création, c’est dans l’ADN du Vif Weekend depuis toujours. Cette année encore, la rédaction a repéré les jeunes talents, au sortir des écoles ou déjà pros. Photographes de mode, mannequins, stylistes et créateurs de bijoux ou d’accessoires, nous les mettons à l’honneur dans nos pages et lors d’un événement à Bozar. Ce soir-là, les meilleurs d’entre eux se verront récompensés par un jury de professionnels… et par nos lecteurs. Votez pour vos candidats préférés sur notre site (*) !

Photographes de mode ISMAËL MOUMIN

30 ans, diplômé en arts numériques à Saint-Luc, à Bruxelles, où il vit aujourd’hui.

Depuis 2010, Ismaël Moumin travaille en tant que photographe de mode. Il a notamment publié dans Dust Magazine, Hero et Les Inrocks, réalisé des photos backstage pour Cacharel et Léa Peckre et mis en scène un clip pour l’artiste français SAGE. Il est par ailleurs membre du studio créatif bruxellois 254FOREST et premier assistant du photographe Pierre Debusschere.  » Je suis un autodidacte, avoue-t-il. Une de mes passions consiste à combiner le travail manuel et la technologie numérique, comme dans mes collages, où j’associe les visages de différents mannequins. Il ne faut pas y chercher un quelconque message. Chacun est libre d’interpréter cela à sa manière ; pour ma part, seul l’effet esthétique compte.  »

OSKAR

Thi-Thi Nguyen (37 ans), diplômée en journalisme à l’ULB. Arnaud De Harven (34 ans), diplômé en photo, à La Cambre.

La jeune femme, d’origine vietnamienne, a suivi un post-graduat en management pour les sociétés audiovisuelles et multimédias, puis gravité pendant douze ans dans le monde de la pub. Son partenaire a lui, dès le départ, travaillé comme photographe dans les milieux de la mode et de la pub. En duo depuis 2013, ils comptent parmi leurs clients Chauncey, Mia Zia et les magazines Elle Belgique et Victoire.  » Nous nous intéressons énormément à la mode tous les deux, mais nous ne voulons absolument pas nous limiter à cela, insiste le tandem. Pour Ray-Ban, nous avons réalisé des natures mortes, c’est notre spécialité. Nous cherchons avant tout le défi créatif. Dans certains cas, nous n’assurons que la photographie, mais nous aimons aussi nous occuper de la direction artistique.  »

OONA SMET

26 ans, a étudié la photographie à la haute école Karel De Grote, à Anvers, où elle vit.

Travaillant depuis cinq ans comme photographe de mode, notamment pour la boutique Red Valentino d’Anvers et Redken Sweden, Oona Smet s’est associée à la graphiste Louise Mertens, en octobre 2014, pour former XXSOME, un projet créatif qui a permis au duo de réaliser entre autres l’image de la campagne Knokke Fashion Weekend et une prise de vue pour le magazine This Is Antwerp.

 » Toute petite, je m’intéressais déjà à tout ce qui a trait au visuel et à l’image, affirme la nominée. Ma créativité s’est très vite révélée ; je me suis prise de passion pour la photographie lorsque les premiers appareils numériques ont fait leur apparition alors que j’étais ado. Tout a commencé avec des autoportraits conceptuels… ce qu’on appelle selfies aujourd’hui en fait. Mes oeuvres dégagent souvent une atmosphère de calme et d’équilibre ; dans un certain sens, on peut dire qu’elles reflètent bien mon caractère.  »

DIRK ALEXANDER

26 ans, vit à Anvers, a étudié à la haute école Sint-Lukas de Bruxelles.

Etudiant, Dirk Alexander était déjà présent lors des Fashion Weeks parisiennes. A partir de 2011, il y photographie les défilés et les backstages pour Models.com et V Magazine. La revue lui commande par la suite des portraits de la chanteuse Nicki Minaj ou encore d’une série de stylistes belges. La marque Tim Coppens lui confie également la mission d’immortaliser ses défilés à New York.

A son actif par ailleurs : plusieurs collaborations avec Nicola Formichetti – un ancien de Mugler passé chez Diesel -, notamment pour le magazine Dazed & Confused. Dirk Alexander est aussi photographe de mode pour Le Vif Weekend et s’occupe des lookbooks du créateur Christian Wijnants.

Cet été, il a shooté le fastueux mariage de la créatrice de bijoux libanaise Noor Fares, en Normandie, pour le compte de la Villa Eugénie, la maison de production belge qui a orchestré la cérémonie.  » Au début, je me faufilais en baratinant, se souvient-il. Je me disais simplement : « Je vais y arriver ! » Quand on veut vraiment quelque chose, il faut y aller à fond.  »

Mannequins LEILA NDA

25 ans, étudiante en droit à l’Université libre de Bruxelles, vit entre notre capitale et New York.

Leila Nda – abréviation de Ndabirabe – est née au Burundi. À l’âge de 10 ans, elle émigre avec sa mère à Bruxelles pour échapper à la guerre civile qui déchire son pays. Un découvreur de mannequins la repère en rue alors qu’elle a 16 ans, mais ses parents la trouvent encore trop jeune.

Six ans plus tard, alors qu’elle étudie le droit à l’ULB, elle tente à nouveau sa chance auprès de l’agence IMM, à Bruxelles. Et ça marche : pendant la saison printemps-été 2015, elle défile sur des dizaines de catwalks. Les magazines apprécient aussi ses origines culturelles métissées et sa maîtrise des langues. Elle a ainsi travaillé avec Steven Klein pour W Magazine, Peter Lindbergh pour l’édition américaine de Vogue et Francesco Carrozzini pour l’édition italienne.  » J’ai appris très tôt à me débrouiller, raconte le mannequin. Du coup, ça ne me dérange pas de me retrouver souvent seule pendant les Fashion Weeks. En prenant de l’âge, on a l’avantage d’être plus fort et de mieux savoir gérer le stress et l’éloignement.  »

MARINE DELEEUW

21 ans, vit à New York.

La jeune femme est néeet a grandi à Valenciennes, dans le Nord-Pas-de-Calais. Elle a été découverte à l’âge de 16 ans lors du concours belge Future Top Model. La même année, l’agence Dominique Models de Bruxelles la recrute. Elle fait sa percée internationale à New York, en septembre 2012, lors des shows de Tommy Hilfiger, Calvin Klein et Rag & Bone. Très vite, des marques telles que Prada, Valentino, Chanel, Haider Ackermann, Balenciaga et beaucoup d’autres encore la réservent, faisant d’elle l’une des grandes figures montantes de la sphère fashion. Elle a également fait la couverture de Wallpaper*, ainsi que des shootings pour V Magazine, les éditions chinoise et japonaise de Vogue et Harper’s Bazaar Singapour. On la retrouve par ailleurs dans des campagnes pour Louis Vuitton, Iceberg, Jil Sander et Dolce & Gabbana. Un CV impressionnant pour cette fille au physique de garçon manqué, qui a soigné son apparence et son anglais pour réaliser son rêve. Son petit côté grunge continue cependant à attirer l’attention : Marine Deleeuw est la coqueluche des photographes de streetstyle.

JOLAN DE BOUW

21 ans, habite à Anvers, a étudié l’éducation physique.

Le fils de l’acteur belge Koen De Bouw s’est fait repérer par le découvreur belge de mannequins Hakim Felidj, à la gare du Nord, à Bruxelles, en décembre 2013.

Depuis, son visage est apparu notamment dans les pages de la revue d’art allemande 032c et d’ID Magazine. Cet automne, il figure dans une publicité pour un nouveau parfum ainsi que dans la campagne hiver d’une griffe scandinave.

 » En réalité, je ne rêvais pas vraiment de devenir mannequin, explique-t-il. Disons plutôt que ça a été une surprise intéressante dans mon parcours. Je n’ai pas encore constaté d’esprit de compétition dans le milieu. J’ai découvert de nombreux endroits et des personnes enthousiasmantes : Raf Simons, Walter Van Beirendonck, Pierre Debusschere, Willy Vanderperre, Olivier Rizzo et Charlie De Keersmaecker notamment. J’ai eu la chance de pouvoir travailler pour ces esprits particulièrement créatifs. J’espère que cela continuera encore à l’avenir. D’autre part, je voudrais me lancer dans la photographie, suite à une formation à l’académie d’Anvers.  »

CLÉMENTINE DERAEDT

18 ans, est en humanités au collège Notre-Dame de Tournai, où elle vit.

Il y a deux ans, Manon Deraedt, la grande soeur de Clémentine, envoie quelques photos de sa frangine à l’agence bruxelloise Be Model Management. L’agence est conquise par son regard appuyé et son expressivité. Clémentine fait rapidement ses débuts à l’international en défilant, dès l’automne 2013, pour Louis Vuitton et Miu Miu. Depuis, la jeune Belge a arpenté les catwalks pour Dior, Viktor & Rolf, Chloé et Diane von Furstenberg entre autres. Elle a aussi posé devant l’objectif de Paolo Roversi pour l’édition italienne de Vogue.  » Je terminerai mes secondaires l’année prochaine, précise-t-elle. Après, je voudrais prendre une année sabbatique pour me consacrer au mannequinat. Je voyage beaucoup et la vie que je mène en ce moment est difficilement compatible avec des études… Mais je compte bien décrocher un diplôme. Pour l’instant, j’hésite encore entre le droit, le marketing et la communication.  »

(*) Soutenez-les !

Votez pour vos candidats favoris avant le 6 septembre prochain à minuit sur www.levifweekend.be/fashionawards2015 et remportez peut-être 2 places VIP pour la soirée du 9 septembre prochain, à Bozar, à Bruxelles.

La suite de la présentation des nominés dans les catégories Stylistes et Créateurs de bijoux et d’accessoires, dans Le Vif Weekend Mode, c’est Belge du 4 septembre prochain.

PAR WIM DENOLF

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