Horta à l’honneur, forever

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S’il est exact que Victor Horta s’est éteint en 1947, seul et un peu ostracisé par une époque qui n’appréciait plus l’Art nouveau à sa juste valeur, c’est tout au long de 2018 que l’on commémora les 70 ans de sa disparition.

S’il est exact que Victor Horta s’est éteint en 1947, seul et un peu ostracisé par une époque qui n’appréciait plus l’Art nouveau à sa juste valeur, c’est tout au long de 2018 que l’on commémora les 70 ans de sa disparition, grâce à l’événement bruxellois Horta Inside Out – mais passons sur l’opportunité d’attendre l’entrée dans le domaine public de son oeuvre, car Horta méritait largement cette nouvelle mise à l’honneur.

Le Musée Horta, à Saint-Gilles, l'un des hauts lieux pour prendre la mesure du talent du maître.
Le Musée Horta, à Saint-Gilles, l’un des hauts lieux pour prendre la mesure du talent du maître.© musée Horta Saint-Gilles photos Paul Louis

Au menu de cette année exceptionnelle, un paquet d’expos, visites guidées, animations et activités pédagogiques, toute une programmation particulièrement qualitative qui s’est déployée au Civa, au musée du Cinquantenaire, et bien entendu dans les édifices emblématiques du génie de l’architecture, comme le musée Horta, la Maison Autrique ou le Centre belge de la bande dessinée.

Lancé par une vingtaine d’institutions culturelles bruxelloises, qui ont eu la bonne idée de se coordonner, Horta Inside Out proposait donc de (re)découvrir le talent visionnaire du maître, à l’intérieur comme à l’extérieur, et d’en apprécier l’éclatante modernité, la délicatesse de ses arabesques et sa façon unique de mettre les matériaux en valeur. De quoi rappeler aux habitants de la capitale la chance qu’ils ont de vivre dans un lieu où l’un des plus illustres bâtisseurs de son temps a disséminé tant de perles.

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