Une note d’espoir dans une année pourrie: vers un design plus solidaire

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Mathieu Nguyen

Les designers sont de plus en plus attirés par la production sociale et solidaire, ou encore par l’open source.

> Notre démarche : 100 notes d’un indispensable espoir dans une année de m…

Si le secteur a été lourdement affecté par la situation sanitaire – industrie en berne, sorties en suspens, événements annulés, à commencer par le Salon du meuble de Milan -, celle-ci a aussi suscité une réflexion dont le milieu pourra très certainement tirer parti dans les prochaines années. Car, heureusement, comme le rappelait l’éminent architecte Walter Gropius, l’objet du design est de  » donner une forme adéquate à nos conditions de vie « , et la crise actuelle en a rebattu les cartes comme aucune auparavant, invitant les designers à rechercher de nouvelles solutions aux petits et grands défis de notre quotidien.

Gestes anodins

Et si l’on a vu fleurir quantité de produits utilitaires, de masques et visières, de solutions  » mains libres  » pour des gestes jusqu’alors anodins, ou d’aménagements d’espaces  » Covid-proof « , le véritable changement viendra peut-être des designers eux-mêmes, et de leur attrait renouvelé pour la production sociale et solidaire, ou encore pour l’open source, qui permet le partage d’idées et de plans avec le public ou entre professionnels pour créer à l’unisson. Des procédés qui viennent s’ajouter à une réflexion globale en cours depuis quelques années, à une prise de conscience des limites de leur propre pratique à l’aune des actuels enjeux écologiques. Comme d’autres domaines d’activité, le design tout entier va devoir se réinventer mais il est encore trop tôt pour prédire avec exactitude de quelle manière ou avec quels effets.

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