La cuisine et le jardinage, les activités préférées des Belges pendant le confinement

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Les mains vertes ou aux fourneaux, le Belge se découvre de nouveaux talents en période de confinement. Du jardin à la marmite, le temps libéré par la diminution de la charge de travail a déplacé l’attention des consommateurs belges vers un mode de vie plus sain, relève mercredi une enquête de l’institut d’études de marché et d’audit marketing GfK.

Si les Belges confinés en profitent pour s’adonner gaiement à leurs divertissements habituels, comme regarder une série télé ou jouer aux jeux vidéos, ils se découvrent aussi de nouvelles passions, plus proches de la nature: manger sainement et jardiner, ressort-il de l’enquête menée par GfK dans 12 pays, dont la Belgique. L’institut ne précise toutefois pas l’échantillonage.

Ainsi, durant les deux premières semaines du confinement, l’immense majorité des Belges (96%) a réalisé des repas faits maison (+33% par rapport à leurs habitudes) et 20% ont mangé moins de plats préparés. En outre, un Belge sur quatre affirme avoir mangé plus de fruits et légumes frais qu’auparavant. Un sur cinq prévoit également d’acheter plus de fruits et légumes frais dans les semaines à venir.

Pour un esprit sain dans un corps sain, les Belges complètent leur cure de nature par un petit tour au jardin ou se mettent à bricoler. Selon l’étude de GfK « Coronavirus Consumer Pulse », 72% des consommateurs belges s’intéressent au jardinage (+17% par rapport à leurs habitudes), parmi lesquels 23% déclarent avoir prévu d’acheter des plantes ou des graines dans les semaines à venir.

En outre, 65% préfèrent troquer l’engrais contre la peinture ou la ponceuse, soit un bond de 12% par rapport aux habitudes des (apprentis) bricoleurs. « Les prévisions d’achat dans ces catégories Jardin/Bricolage sont relativement élevées, illustrant les besoins des consommateurs », note l’institut d’audit.

« Ces tendances suggèrent que la crise du coronavirus rend les consommateurs plus soucieux de leur bien-être et de leur santé qu’auparavant », estime Richard Boyko, responsable marketing chez GfK. « Cela provoque des changements dans les modes de vie. » Durables?, s’interroge, en conclusion, GfK.

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