Tabi: 6 alternatives accessibles aux légendaires souliers Margiela

Tabi
Irrésistibles, les Tabi? Le modèle ne laisse personne indifférent, c'est certain - Getty Images
Kathleen Wuyard-Jadot
Kathleen Wuyard-Jadot Journaliste

Déclinées en bottines, escarpins, et désormais aussi en ballerines, les Tabi sont indissociables de l’esthétique de Martin Margiela – et un symbole de statut culte pour les fans de mode avant-gardiste.

Problème: avec un prix qui tourne autour des 400 euros minimum pour les modèles les plus accessibles, les Tabi de Margiela sont tout aussi désirables qu’impayables pour nombre d’admirateurs qui ne peuvent pas (justifier) de dépenser autant pour une paire de chaussures. Et si une solution reste de les traquer en seconde main sur les plateformes de revente, bien souvent, popularité oblige, elles n’y sont pas toujours beaucoup plus avantageuses financièrement – et tout le monde n’est pas prêt à glisser ses précieux petons dans des souliers qui ont déjà été portés.

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Autre option pour s’offrir le frisson des Tabi sans casser sa tirelire? Opter pour une de ces cinq alternatives, qui ont le bon goût de répliquer la séparation entre le gros orteil et le reste du pied sans verser pour autant dans la copie éhontée.

Tabi, c’est (jamais) fini

« Oui mais adopter la séparation en elle-même n’est-elle pas déjà une forme de pastiche »? Allez donc dire ça aux shôgun japonais. En effet, s’il est aujourd’hui indissociable de Margiela dans l’imaginaire des branchés, à l’origine, le terme tabi (ou littéralement, « sac à pied » en français) désigne un type de chaussettes japonaises, pourvues d’une fente pensée pour accommoder les chaussures traditionnelles accompagnant traditionnellement le port du kimono.

Apparues aux alentours du XVe siècle, les tabi se distinguent non seulement des chaussettes « à l’européenne » par leur séparation entre les orteils, mais aussi par le fait que traditionnellement, elles ne sont pas élastiques mais s’enfilent plutôt par l’arrière du pied et se ferment grâce à un système d’attaches. En outre, influencées par la coutume japonaise qui veut qu’on se déchausse en entrant dans une maison, elles sont pourvues d’une semelle en coton plus épaisse pour faire office de chaussures d’intérieur une fois les souliers ôtés.

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Découvert par Martin Margiela lors d’un voyage au Japon dans les années 80, cet accessoire atypique lui inspire sa paire de bottes Tabi, présente sur le podium de son premier défilé parisien pour la collection printemps-été 1989.

Un succès immédiat qui ne se dément pas, tant et si bien que lorsque le MoMu a consacré une expo à sa carrière, le créateur n’a pas hésité quant on lui a demandé laquelle de ses pièces avait eu le plus d’impact: c’est la Tabi,  » parce qu’elle est reconnaissable, elle est là depuis plus de 25 ans, elle subsiste, et elle n’a jamais été copiée. C’est une histoire incroyable ».

Et en attendant de l’écrire en s’offrant une paire portant la patte du créateur le plus branché des Six d’Anvers, on craque pour une alternative accessible aux Tabi. À moins de préférer continuer d’épargner pour faire honneur à la version de Margiela…

Version ballerine

Par Tabi Footwear (150.95 euros)

Ornées du Mont Fuji

Par Sou Sou (11O euros)

Hybrides de sneakers

Par Nike (119 euros)

En pantoufles

Par Suicoke (113 euros)

Version slingback

Par Melusa Design (141.38 euros)

Bottines

Par Tabi Footwear (164,95 euros)

Lire aussi: Pourquoi les Tabi sont plus populaires que jamais

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