Dolce & Gabbana condamnés en appel à 18 mois de prison

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Les stylistes italiens Domenico Dolce et Stefano Gabbana, poursuivis pour fraude fiscale estimée à quelque 200 millions d’euros, ont été condamnés mercredi par la cour d’appel de Milan à 18 mois de prison, ont annoncé les médias italiens.

Domenico Dolce, 55 ans, et Stefano Gabbana, 51 ans, ont été reconnus coupables d’escroquerie aux dépens de l’Etat italien et pour des inexactitudes dans leurs déclarations de revenus.

En première instance, en juin 2013, les deux créateurs de la marque de vêtements et d’accessoires de luxe Dolce & Gabbana, d’origine sicilienne, avaient été condamnés à un an et huit mois de prison pour une fraude fiscale estimée à près d’un milliard d’euros. La peine a été réduite en appel, une partie des délits qui leur sont imputés ayant été depuis prescrits, ont expliqué les médias italiens.

Quatre autres personnes ont été également condamnées à des peines de prison.

« Je suis sans voix, totalement pantois. Nous déposerons sans aucun doute un recours en Cassation », a immédiatement réagi l’avocat des créateurs, Me Massimo Dinoia.

En novembre 2011, la Cour de cassation italienne avait annulé l’acquittement des deux stylistes, prononcé en avril 2011 par un tribunal de Milan.

En 2010, le journal économique Sole 24 Ore avait révélé que les deux stars italiennes du prêt-à-porter faisaient l’objet d’une enquête pour évasion fiscale pour un montant de 840 millions d’euros, aux côtés de quatre autres personnes.

Selon les magistrats, les deux hommes avaient créé en 2004 et 2005 une société écran au Luxembourg, lui confiant le contrôle des marques du groupe pour échapper au fisc italien, alors que cette société était en réalité gérée depuis la péninsule.

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