Gucci s’excuse auprès de magasins funéraires

Une échoppe vendant des répliques en papier des produits Gucci. © AFP

Dans cette ancienne colonie britannique, la coutume veut que l’on brûle tous les objets dont le mort pourrait avoir besoin dans l’au-delà. Il peut s’agir de reproductions en papier d’objets de tous les jours, comme des chaussettes ou des dentiers, ou de produits de luxe comme des voitures, des téléphones ou encore des sacs à main haute couture.

Le mois dernier, Gucci avait adressé une lettre à des commerçants leur demandant de cesser de vendre des reproductions frappées de logos similaires à celui de la marque, expliquant qu’il s’agissait de défendre ses droits à la propriété intellectuelle.

Des habitants et des magasins ont dénoncé une ingérence dans des coutumes qui ne portent, selon eux, tort à personne.

« Nous regrettons tout malentendu et présentons nos excuses sincères à toute personne qui aurait pu être blessée », a déclaré la marque vendredi dans un communiqué.

Gucci y explique que cette lettre a été envoyée dans le cadre d’une campagne mondiale pour défendre la propriété intellectuelle de la marque, ajoutant vouer aux rites funéraires un « respect immense ».

« Comme nous l’avons souligné dans nos lettres, nous estimons que les détenteurs de commerces funéraires n’avaient pas l’intention de porter atteinte » à la marque Gucci. « Ainsi, nous n’avons évoqué aucune action juridique ou dommages et intérêts ».

Gucci a ouvert 11 magasins à Hong Kong depuis son arrivée en 1974.

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