Jeanne Damas, de blogueuse, égérie à créatrice de mode
It Girl incarnant la Parisienne jeune et branchée, celle qui a été repérée sur un blog passe d’égérie à créatrice de mode en lançant une collection à son image, féminine et d’inspiration seventies chic.
Pourquoi avez-vous baptisé votre marque Rouje ?
Parce que je voulais quelque chose de simple et court, et pas forcément en rapport avec les fringues. Je ne voulais pas non plus y associer mon nom parce que j’ai d’autres projets à côté et que je vois cette collection comme le résultat d’un véritable travail d’équipe, avec Nathalie Dumeix, ma styliste, ma Web designer, etc. Alors, on s’est demandé quelle était ma signature et il nous a paru évident que ce soit le rouge à lèvres, j’en porte tous les jours. On a donc cherché une appellation autour de « rouge » et on a eu l’idée de Rouje, avec un J pour la référence plus personnelle à mon prénom, Jeanne.
Comment définiriez-vous le style de votre vestiaire ?
Je dirais qu’elle est un peu à la Lauren Hutton ou Jane Birkin l’été. C’est très seventies chic avec des jolies matières comme la maille, le daim et la soie. On y trouve également beaucoup de denim. Ma collection est comme un dressing parfait, avec tout ce que j’adore et aimerais posséder dans ma garde-robe. Les pièces y sont intemporelles et confortables, car j’apprécie les vêtements qui durent et dans lesquels on se sent bien. Ils sont pour moi le secret d’une belle allure. Les articles que je propose sont totalement à mon image, avec des robes fleuries, des caracos, des minijupes, des jeans évasés.
Pourquoi le label n’est-il disponible que sur le Web ?
J’ai opté pour ce concept en ligne parce que les filles qui me suivent viennent du monde entier : d’Australie, des Etats-Unis, de France, d’Espagne, etc. Et puis, il s’agit d’une petite ligne d’une trentaine de pièces. Il nous semblait alors plus simple de la vendre online. Pour l’instant, je dessine la collection hiver. Même si la marque s’agrandit, je ne pense pas encore à ouvrir de magasin pour l’instant, mais qui sait…
Pensiez-vous faire carrière dans la mode ?
Non, pas du tout, mes parents sont restaurateurs. A 12 ans, je voulais être psy. Ensuite, mon rêve était de devenir comédienne. C’est d’ailleurs pour ça que j’ai fait une école de théâtre après le bac, pendant trois ans. Entre-temps, j’ai eu beaucoup de projets dans la mode comme égérie et ensuite avec ma collection. J’ai alors dû mettre le cinéma de côté, mais j’y reviens cette année, en jouant dans deux films français : Rock’n’roll de Guillaume Canet, et La sincérité de Charles Guérin-Surville.
P.D.
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