Bar Refaeli, rattrapée par la justice, est libérée sous caution

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La célèbre top-modèle israélienne Bar Refaeli, soupçonnée de ne pas avoir déclaré une partie de ses revenus à l’étranger en mentant sur son lieu de résidence, a été arrêtée jeudi puis libérée sous caution, ont indiqué les autorités israéliennes.

La célèbre top-modèle israélienne Bar Refaeli, soupçonnée de ne pas avoir déclaré une partie de ses revenus à l’étranger en mentant sur son lieu de résidence, a été arrêtée jeudi puis libérée sous caution, ont indiqué les autorités israéliennes.

La mannequin, qui défraie souvent la chronique, est également suspectée de ne pas avoir déclaré des faveurs comme le prêt d’appartements de luxe ou de voitures d’une valeur de « plus d’un million de shekels » (237.000 euros), a précisé l’Autorité fiscale. Sa mère, Zipora, a également été arrêtée, les autorités estimant qu’elle n’avait pas non plus déclaré des revenus à l’étranger atteignant « des dizaines de millions de shekels ».

Les citoyens israéliens résidant à l’étranger ne sont pas contraints de déclarer leur revenus à l’extérieur du pays. Or les autorités israéliennes accusent la top-modèle et sa mère d’avoir créé une fausse résidence à l’étranger afin de passer entre les mailles fiscales israéliennes et payer in fine moins d’impôts.

Les autorités accusent également la top-modèle d’avoir vécu dans des appartements de luxe enregistrés sous les noms de sa mère et de son frère. Selon les autorités, les deux femmes auraient dû également déclarer « les ristournes » liées à leur statut de célébrité. L’enquête a abouti mercredi par la perquisition de leurs appartements. Jeudi, un tribunal de Tel-Aviv a ordonné leur arrestation puis leur libération sous caution.

Les deux femmes ont été contraintes de confier leurs passeports à la justice et ne sont pas autorisées à quitter le territoire sans permission pendant une période de six mois. Leurs avocats n’ont à ce stade pas commenté la décision de justice.

Bar Refaeli, mariée à l’homme d’affaire israélien Adi Ezra, avait déjà eu maille à partir dans le passé avec les autorités israéliennes. En 2010, un général avait appelé la population à boycotter les produits qu’elle vantait dans des publicités à la suite de son refus de faire ses deux ans de service militaire obligatoire.

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