Collection Kenzo: les prix n’ont pas flambé

La collection d’art du couturier Kenzo, qui était vendue aux enchères mardi et mercredi à Paris, a totalisé 1,9 million d’euros, soit un montant dans le cadre de l’estimation prévue avec des invendus et quelques beaux prix.

La collection d’art du couturier Kenzo, qui était vendue aux enchères mardi et mercredi à Paris, a totalisé 1,9 million d’euros, soit un montant dans le cadre de l’estimation prévue avec des invendus et quelques beaux prix.

Le célèbre couturier japonais Kenzo Takada, 70 ans, plus connu sous le nom et la marque de « Kenzo » – vendue il y a une dizaine d’années au groupe LVMH – avait décidé de vendre aux enchères les objets d’art que renfermait son ancienne maison près de la Bastille, voulant « tourner la page ».

Quelque 1.100 lots étaient proposés, laques japonaises, poupées amérindiennes, statuettes chinoises, meubles, vaisselle, photographies, peinture contemporaine, art primitif, etc.

La vente avait démarré mardi sans frénésie, devant une salle quelque peu clairsemée. Les prix, souvent restés dans leurs estimations, n’ont pas flambé. La vente présente 25% d’invendus, en valeur.

108 500 euros pour une statuette en or pré-angkhorienne

La plus haute enchère a été portée sur une statuette en or pré-angkhorienne d’une divinité féminine de la sagesse, datant du VIIIe siècle, emportée à 108.500 euros (estimée 60.000-80.000).

En revanche, un des lots phare de la vente, un cheval de bois de l’époque Han, vieux de 2.000 ans, estimé 80.000-100.000 euros, n’a pas trouvé preneur, tout comme des laques de type Negoro, la vaisselle de laque des moines zen.

La grande majorité des lots ont été acquis par des particuliers, présents dans la salle ou au téléphone, principalement français, belges, britanniques et asiatiques.

Weekend.be, avec Belga

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