La mini-interview: Laurence Donie (à publier)

Laurence Donie © Gabriel Lelièvre/sdp

Aujourd’hui à la tête de Senteurs d’Ailleurs, l’adresse beauté la plus chic et la plus pointue de la capitale, celle qui a reçu en héritage la passion des belles fragrances revient sur cette aventure familiale qui dure aujourd’hui depuis plus de vingt ans.

Alors que ce que l’on appelle aujourd’hui la parfumerie de niche n’en était qu’à ses débuts, Senteurs d’Ailleurs a fait le pari risqué de proposer à ses clients un modèle à contre-courant du marché. Comment expliquez-vous son succès ?

Si Senteurs d’Ailleurs est aujourd’hui un concept qui fonctionne et qui plaît, c’est à la passion et à l’esprit visionnaire de mon père, Pierre Donie, qu’on le doit. Au dynamisme de nos équipes, aussi. A l’origine, nous n’avions que trois marques, l’univers était plutôt provençal – nous proposions toute la gamme de L’Occitane qui n’était que peu diffusée alors – mais s’est très vite élargi, parfois même grâce à des suggestions de nos premiers clients.

Quel regard portez-vous sur ce secteur en pleine expansion ?

La plupart des marques que nous avons découvertes ont grandi, comme nous d’ailleurs, certaines ont été rachetées depuis par de grands groupes cosmétiques et ne sont plus aussi  » niche  » qu’avant, car de plus en plus distribuées partout. Tous les jours ou presque, nous sommes sollicités par de nouveaux créateurs qui rêvent de se lancer dans ce business mais très peu y parviennent car le client est toujours plus éduqué et exigeant. Nous n’en rentrons que deux, pas plus, par an.

Quel est le profil de celui ou celle qui pousse la porte du magasin ?

Il ou elle vient avant tout chercher la différence et pas seulement en termes de produit. La qualité du service est primordiale, que l’on soit un passionné de parfums à l’affût d’une fragrance d’exception ou que l’on entre chez nous pour la première fois. Dans ce cas-là, il nous appartient d’être à l’écoute de leurs envies, de les aider à découvrir ce qui leur correspond. La clé, c’est de prendre le temps. il n’est pas rare que la vente ne se fasse qu’à la troisième visite.

Quel est votre rapport personnel au parfum ?

Depuis que j’ai découvert Clair de Musc de Serge Lutens, je lui suis restée fidèle.

A l’occasion des 20 ans du magasin, le parfumeur Alberto Morillas a créé chez Mizensir la bougie Lila Noir, disponible en édition limitée au prix de 70 euros.

La mini-interview: Laurence Donie (à publier)
© Gabriel Lelièvre/sdp

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