« Qu’est-ce que j’vous sers ? » « Un café et une pipe s’il vous plait »

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L’innovation touche tous les domaines, même celui de l’horeca et des services si l’on on croit ce projet qui verra le jour cette année en Suisse. Le concept: proposer aux clients une fellation pour accompagner leur café matinal.

A l’origine de ce projet, trois associés, trois hommes, déjà à la tête d’une « petite entreprise de services érotiques basée à Genève » et qui travaillent sur ce café-concept depuis des mois.

Leur idée de génie leur a été soufflée en Thaïlande, où ce « service » existe déjà depuis deux décennies. Prendre son café en se faisant tailler une petite pipe, voilà une idée géniale, d’avant-garde et hautement défendable. Bradley Charvet, de son nom de code, s’explique sur l’origine de son « concept » au journal suisse Le Matin: « Le café est un moment privilégié et rapide. Des études ont démontré que les hommes étaient plus performants au travail après avoir été satisfaits durant la matinée. » Dans ces conditions…

Cela ne concernerait pas que les clients matinaux, puisque l’endroit serait ouvert de 6h à 20h. Et la gâterie ne serait pas forcément associée au café. Mais en aucun cas à du champagne et alcool fort. Soft on vous dit. Ah oui, et pour les petites faims, ces messieurs ont pensé à tout, puisque monsieur pourra se sustenter grâce à des pâtisseries, des sandwiches et autres douceurs. Bah oui, ça creuse tout ça.

Le tarif, comme on dit : 60 francs suisses (soit environ 55 euros) pour un café complet (un supplément de 5 francs pour un latte machiato).

Reste à obtenir les autorisations, actuellement entre les mains du Département de la sécurité et de l’économie (DSE), procédure qui ne devrait pas être trop compliquée. « La personne responsable doit annoncer son établissement comme salon de massages auprès de la Brigade de lutte contre la traite des êtres humains et la prostitution illicite, en application de la loi sur la prostitution, le débit de boissons, l’hébergement et le divertissement » indique la DES. Ensuite, inscrire auprès des services de police genevois le patron et ses employées en tant que prostituées, obtenir l’autorisation de la part du Service du commerce. Et le « café pipe » pourra ouvrir ses portes et les braguettes.

Aaaah, vivement cette ouverture, que l’image de la femme en sorte grandie. Et que messieurs soient satisfaits. Et plus performants. Il y a fort à parier que Mr Bradley ait eu droit à sa gâterie le matin où il a pondu ce projet.

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