Rome, l’Eternelle: l’album photo essentiel

La via Margutta, située dans le quartier du Campo Marzio, Rome, 1958. © Mario Carbone, Rome

Pour narrer l’Eternelle, Taschen a réuni plus de 500 images, qui racontent  » cette ville où la dramaturgie baroque s’épanouit parmi les merveilles du classicisme… « 

La revue Tobia, la candida spia de Garinei et Giovannini au Teatro Sistina, Rome, décembre 1954.
La revue Tobia, la candida spia de Garinei et Giovannini au Teatro Sistina, Rome, décembre 1954.© Istituto Luce Cinecittà, Rome

Il y a plusieurs façons de tirer le portrait d’une grande ville. L’approche géographique, entre autres, à grand renfort de statistiques et d’observations démographiques et topologiques. L’analyse architecturale aussi, balayant en images et en mots l’évolution de l’urbanisme et de l’art de bâtir au fil des siècles et des rues. La version humaine encore, compilant témoignages d’habitants et archives populaires pour mieux ressentir ce qui fait battre le coeur de la cité… Cette brique propose, elle, une vision éminemment iconographique de l’une de ces métropoles qui a traversé le temps, Rome. Pour narrer l’Eternelle, Taschen a réuni plus de 500 images, datant de 1840 à nos jours. Ensemble, elles racontent  » cette ville où l’Histoire, le spectaculaire et la sensualité pactisent ; où la dramaturgie baroque s’épanouit parmi les merveilles du classicisme…  » On y parle de dolce vita, de vestiges de l’Empire, du Vatican et de cinecittà, mais aussi des heures sombres de Mussolini et des quartiers prolétaires qui, à l’ombre des propriétés luxueuses et de leurs mondanités, font aussi de ce trésor du patrimoine un endroit non figé dans le temps. Somptueux et très touchant.

Rome, par Giovanni Fanelli, Taschen, 486 pages.
Rome, par Giovanni Fanelli, Taschen, 486 pages.

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