Le comédien Guillaume Tagnati était cet été au Off d’Avignon, où la pièce Frère(s) s’est jouée à guichets fermés. Une histoire d’amitié et de rivalité au sein d’une brigade d’un grand restaurant, qui arrive à Wolubilis ce 12 décembre. Il répond à nos questions sur le vif.
La question qu’on vous pose le plus souvent?
Guillaume Tagnati : «Etes-vous réellement cuisinier?» Et la réponse est non. J’ai longtemps été serveur, donc je connais bien le métier de la restauration. En revanche, Clément Marchand, l’auteur du spectacle, est un formidable cuistot. C’est «le» pote que tu veux emmener avec toi en vacances.
Le sport que vous pratiquez… en pensée?
Guillaume Tagnati : Dans la vraie vie, je suis plutôt sportif: je joue au foot et au tennis de table, je fais de la course à pied deux fois par semaine pour me vider la tête. Mais si j’en avais eu le physique et les aptitudes, j’aurais aimé être danseur classique…
L’endroit dont vous n’êtes jamais revenu?
Guillaume Tagnati : La maison de famille des grands-parents de ma femme en Charente-Maritime. C’est là que nous nous sommes mariés, il y a douze ans, dans le jardin. Nous avions tout fait nous-mêmes, et tous nos amis avaient participé.
La personne célèbre avec qui vous aimeriez dîner?
François Damiens. Je suis archi fan. Son travail des débuts en caméra cachée m’a toujours inspiré. C’est un acteur complet, dans tous les registres.
Le plat qui vous ramène en enfance?
G.T.: La floraline. C’est une sorte de semoule que nous préparait ma mère en hiver. Il suffit d’ajouter de l’eau chaude, une noisette de beurre, du laurier, un peu d’ail. Si j’en prends une bouchée, je me téléporte en pyjama devant des dessins animés…
La chose la plus folle que vous ayez faite?
Guillaume Tagnati : Changer de vie! A la base, je suis ingénieur en télécommunications. J’ai même travaillé pour Vivendi à New York dans une tour de la 5e Avenue. J’ai perdu mon boulot dans un licenciement économique. J’avais toujours fait du théâtre, mais je ne viens pas d’une famille de comédiens. C’était un rêve. J’ai repris des cours, j’ai monté ma première compagnie, puis je n’ai plus jamais arrêté de jouer…
Un métier que vous auriez pu exercer?
G.T.: Instituteur. J’ai toujours aimé travailler avec des enfants.
Ce qui vous saoule vraiment?
Guillaume Tagnati : Les gens qui se la racontent, se croient importants et pensent avoir tout compris.
L’appli de votre smartphone qui est le plus souvent ouverte?
Guillaume Tagnati : WhatsApp. Je l’utilise pour tout, le boulot, la famille, les copains. C’est complètement chronophage. Je ne compte plus les groupes dont je suis membre. Je ne supporte pas de voir les petits numéros qui comptent les messages non lus. C’est plus fort que moi, il faut que je les lise.
Un mot pour vous décrire?
G.T.:Espiègle. Je pense que chez les comédiens, il y a une part de nous qui reste toujours ancrée dans l’enfance.
Ce que vous aimeriez faire, là, tout de suite ?
G.T.:Jouer Frère(s). J’adore vraiment ce spectacle, son univers poétique, ses lumières très léchées. Je le trouve puissant et très populaire à la fois, dans le bon sens du terme.
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