On a testé: les jeux de société

© girl dot game
Florence Mendez

L’offre de la  » ludosphère  » est si diversifiée qu’il est impossible de ne pas trouver votre bonheur. Et ceci est valable pour les adultes comme pour les enfants. Tour d’horizon.

 » Delenda Carthago « , disait Caton l’Ancien,  » Il faut détruire Carthage ! « . Ce qui n’a aucun rapport avec ce dont je vais vous parler, mais je trouvais ça classe de commencer par une citation latine.  » Panem et circenses  » aurait été plus appropriée, du pain et des jeux ! Des jeux… oui, mais de quoi ? De société, bravo Josiane ! Oubliez cependant votre bon vieux Monopoly ou le UNO traditionnel, il existe des façons plus originales qu’un + 4 bien vicieux pour vous prendre le bec avec vos amis.

L’offre de la  » ludosphère  » est si diversifiée qu’il est impossible de ne pas trouver votre bonheur. Et ceci est valable pour les adultes comme pour les enfants, chez qui jouer développe un arsenal de capacités, dont celle, non négligeable, de vous foutre la paix pendant une bonne heure. Si les engueulades vous effraient, un jeu coopératif (Pandémie, L’Île Interdite) vous permettra d’être l’un avec l’autre plutôt que l’un contre l’autre. Bluff party ou Killer party égayeront une soirée, le premier exigeant de vos invités qu’ils relèvent des défis bien précis sans se faire remarquer, le deuxième de se  » tuer  » les uns les autres de la façon décrite sur la fiche qu’ils ont reçue.

Si vous préférez manier les cartes, faites donc un tour du côté du très bon Poker des Cafards (mentez ! ), de l’excellent Mito (trichez ! ) ou du délirant Tango de la Tarentule (buvez ! … ce n’est pas obligatoire mais ça aide). Bien sûr on peut miser aussi sur la gestion et/ou la stratégie, comme avec Seven Wonders, primé un nombre incalculable de fois, ou le célèbre Colons de Catane. Bref, tous les univers sont mis à l’honneur, du médiéval fantastique au post-apocalyptique en passant par le sport, la cuisine, les maths ou la littérature.

Tenez-vous bien, il existe aussi des jeux auxquels l’on peut jouer tout seul, autres que la mastu… enfin, des parties qui se jouent à un joueur, quoi. Mais comment faire, lorsque l’on n’y connaît rien ? Pareil qu’avec le sexe : on va voir sur Internet. Je vous propose de découvrir Girl Dot Game. Que ce soit sur son blog, son compte Instagram ou sa chaîne YouTube, la demoiselle partage sa passion pour ce divertissement, fournit critiques et explications claires.

Si vous préférez la vie réelle, sachez que certains restos ou cafés font aussi ludothèques. A La Table Food and Games, à Bruxelles, par exemple, vous pouvez manger et jouer (mais pas avec la nourriture, voyous que vous êtes), et participer à la foule d’activités ludiques qu’ils proposent (des soirées-enquêtes, entre autres).

Bref, n’ayez pas peur de sortir des sentiers battus car comme le dit George Bernard Shaw :  » On n’arrête pas de jouer parce qu’on vieillit. On vieillit parce qu’on arrête de jouer.  »

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