On a testé: l’initiation à la fauconnerie

© photos : jardins des hiboux/SDP
Florence Mendez

En Belgique, c’est une activité bien plus répandue que l’on imagine. Je me suis donc rendue dans la province de Namur, où j’ai passé une journée de rêve.

D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours été entourée d’animaux. Chats, chiens, un frère cohabitant plus ou moins paisiblement. Récemment, j’ai fait l’acquisition d’une lapine, une demoiselle aux longues oreilles dont la compagnie est étonnamment agréable. Canidés, félins, rongeurs, j’ai plus ou moins tout eu, exception faite des oiseaux. Ils me fascinent depuis toute petite, mais je n’ai jamais eu le coeur à les mettre en cage. Je pourrais certes les laisser en semi-liberté, mais il me semble n’avoir que peu d’autorité sur leurs sphincters. Les enfants aussi me direz-vous, oui mais eux ils ne volent pas.

Quoi qu’il en soit, j’aime particulièrement les rapaces, aussi ai-je été folle de joie de pouvoir en approcher un de si près. C’est grâce à une amie photographe que j’ai su que c’était possible, elle travaille en effet régulièrement avec un fauconnier. En Belgique, c’est une activité bien plus répandue que l’on imagine. Je me suis donc rendue dans la province de Namur, où j’ai passé une journée de rêve.

Après avoir écouté les consignes de sécurité (je manque sûrement d’ambition, mais un oeil en moins ça ne fait pas partie de mes projets), j’ai débuté ma matinée par une balade avec au poing un oiseau, qui semblait très intrigué par moi. Les serres impressionnantes de la bestiole vous passent immédiatement l’envie de demander si le gros gant en cuir est vraiment indispensable. Une fois de retour, j’ai découvert comment manipuler le rapace, ayant un peu l’impression d’être Harry Potter lorsqu’il rencontre pour la première fois un hippogriffe. Evidemment accompagnée, j’ai pu faire voler mon compagnon à plumes, espérant, vu sa vitesse, qu’il était plus doué pour atterrir que moi pour réaliser des créneaux. Avec les autres participants j’ai ensuite assisté à un spectacle puis, pris part à un atelier plus manuel où j’ai fabriqué des jets, mais aussi appris à faire tourner un leurre (oui, je me le suis pris en pleine face) ou un noeud de fauconnerie. J’ai terminé en côtoyant d’autres oiseaux, que j’ai également pu faire voler.

Je suis encore émerveillée de cette journée, chouettes, hiboux, faucons, quelle rencontre incroyable avec des animaux qui le sont tout autant. L’endroit qui m’a accueillie propose un tas d’activités vraiment géniales, y compris pour les enfants. Ils organisent par exemple des anniversaires (vous n’en pouvez plus du Kids Land, avouez), des stages, et si vous parrainez un piaf vous avez la possibilité de passer du temps avec lui.

Bref, je suis conquise, quoi de mieux pour donner envie à nos gamins de sauver la planète que d’apprendre à en connaître tous les habitants ?

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