Sophia, c’est si beau
There Are No Goodbyes est le titre peu optimiste d’un album qui réussit pourtant à transcender son spleen naturel. Celui qui colle à la peau du Californien Robin Proper-Sheppard, depuis les débuts discographiques de Sophia en 1995.
There Are No Goodbyes (Bang !) est le titre peu optimiste d’un album qui réussit pourtant à transcender son spleen naturel. Celui qui colle à la peau du Californien Robin Proper-Sheppard, depuis les débuts discographiques de Sophia en 1995. En une demi-douzaine d’albums, la mélancolie s’est organisée en chansons prégnantes, qui s’installent durablement dans la mémoire. Des titres tels que Something ou Dreaming, chargés de progressions d’accords hypnotiques, emballent une langueur naturelle dans des mélodies qui visent l’infini. Il y a du mélodrame là-dedans, flirtant parfois avec la country music (Signs) et une imposante sérénité. Globalement superbe.
Ph.C.
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