Les cavaliers tibétains se sont rassemblé pour leur course annuelle

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Vêtus de leurs tenues traditionnelles, les cavaliers tibétains se sont réunis pour leur festival annuel de course au coeur des hauts plateaux de l’Himalaya.

Pour l’occasion, les drapeaux colorés ornés de textes religieux flottaient dans la brise et les tentes s’alignaient sur les collines verdoyantes entourant la piste de course, à Yushu, préfecture autonome tibétaine de la province du Qinghai, au nord de Chine.

Célèbre pour ses présentations de tir à l’arc et ses courses, le festival attire des milliers de spectateurs. Les véritables attractions sont surtout les chevaux – ornés de rubans bleus et verts – montés par des cavaliers, cheveux au vent.

Les spectateurs, dont les femmes tibétaines vêtues des robes traditionnelles, la « chuba » et des moines en robes rouges, ont été filtrés par un personnel de sécurité avant d’entrer dans le stade érigé par le gouvernement local.

Ce festival se tient depuis la fin des années 1990 sur environ cinq jours fin juillet. Il avait été suspendu pendant plusieurs années à la suite d’un tremblement de terre qui avait dévasté la province en 2010 et fait près de 2.700 morts.

L’entrée pour la cérémonie d’ouverture nécessite l’achat d’un ticket, même pour les locaux, et reste encadrée de portails en métal pour éviter que les curieux ne puissent accéder au spectacle – contrairement aux premiers temps du festival, où il était ouvert à tous.

La région abrite une grande partie de la minorité tibétaine, qui s’élève à environ 8 millions de personnes en Chine.

Ceux de cette région – les Kham – sont connus pour être d’excellents cavaliers. Les responsables du gouvernement espèrent que le festival deviendra une vitrine pour le tourisme dans cette région isolée.

La Chine, qui affirme avoir « libéré pacifiquement » le Tibet en 1951, contrôle très étroitement la Région autonome ainsi que les provinces limitrophes à population tibétaine.

Mais de nombreux tibétains accusent les responsables du gouvernement de réprimer leur religion et d’affaiblir leur culture.

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