Weegee, Murder Was His Business

Qui ? De son vrai nom Usher Fellig, Weegee (1899-1968) est l’archétype du photographe de presse du siècle précédent. La légende veut que son surnom lui soit venu du jeu du ouija – une planchette en bois avec laquelle les participants tentent d’anticiper l’avenir – car l’homme possédait le don d’arriver avant la police sur les lieux d’un drame. Il est passé à la postérité pour ses images sensationnelles de meurtres, incendies, accidents… Il est le précurseur de ce qui deviendra plus tard la presse à sensation.

Quoi ? L’exposition Murder Is My Business du FotoMuseum d’Anvers se penche sur l’âge d’or de son travail, soit le milieu des années 30 jusqu’à la fin des années 40. Tout y passe : les familles tout juste rescapées d’incendies, les corps des gangsters dégoulinant sur le pavé, les accidentés de la route pour lesquels l’ambulance arrivera toujours trop tard… Weegee photographie également les fêtes et les beuveries desquelles d’échappe une image de l’humanité pas forcément plus reluisante.

Pourquoi ? Sans doute le temps et le foisonnement actuel d’images choc ont-ils fait perdre de leur force au côté « dramatique » des clichés de Weegee. Il n’en reste pas moins qu’il s’agit là d’un témoignage unique, sur le vif et avec les gens, de New York de cette époque-là. Un témoignage fascinant.

Murder is My Business, Weegee, FotoMuseum d’Anvers, FoMu, 47, Waalsekaai, à 2000 Anvers. www.fotomuseum.be Jusqu’au 27 janvier prochain.

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