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Charlotte Englebert, championne de hockey: »Certains pensent que c’est juste un hobby »

Nicolas Balmet
Nicolas Balmet Journaliste

Charlotte Englebert, hockeyeuse qui a aidé nos Red Panthers à se qualifier pour les jeux Olympiques de Paris, vit un rêve éveillé. Entre deux entraînements avec son club de Den Bosch – le Real Madrid du hockey –, la Namuroise répond à nos questions sur le vif.

La question qu’on vous pose le plus souvent ?

« A quoi ressemble votre quotidien de sportive ? » Certains pensent parfois qu’il s’agit juste d’un hobby. Mais on s’entraîne tout le temps : chaque jour, on est soit sur le terrain, soit en salle de fitness. On a juste un programme un peu plus allégé en vue des J.O.

Le sport que vous pratiquez… en pensée ?

La gymnastique, une discipline à la fois élégante et exigeante, que j’adore regarder. Bon, ça demande un physique particulier, mais je pense que j’ai au moins la bonne taille !

L’endroit dont vous n’êtes jamais revenue ?

Londres. C’est là-bas que je suis née, dans le quartier de Kensington. Mes parents y travaillaient à l’époque, on y a encore de la famille et des amis. J’adore l’atmosphère décontractée de cette ville, les mille choses à y faire et ses adresses qui ouvrent tard le soir…

La star avec qui vous aimeriez dîner ?

Je sais que ça va être compliqué, mais j’ai envie de dire Kobe Bryant. Pour moi, c’était un vrai modèle, qui savait expliquer aux jeunes le travail nécessaire pour arriver au plus haut niveau, mais aussi transmettre ses valeurs d’athlète. Un homme vraiment inspirant.

Le plat qui vous ramène en enfance ?

Le poulet rôti avec frites, compote et mayo ! Mais attention : de la compote sans morceaux. C’était un plat souvent réclamé – et obtenu – à la maison.

La chose la plus folle que vous ayez faite ?

Un jour, je suis rentrée à la maison avec deux chiens que je venais d’adopter, mais sans prévenir mes parents. Il y avait un ridgeback et un labradoodle. Bien sûr, on avait un jardin et j’étais convaincue qu’ils seraient les bienvenus… et tout s’est bien passé, je vous rassure.

Un métier que vous auriez pu exercer ?

Entrepreneuse, parce que j’ai toujours plein d’idées qui sortent de ma tête. Un métier lié aux animaux ou à la nature. Peut-être que j’ouvrirais un refuge, ou alors une tiny house écologique au milieu de nulle part…

Ce qui vous saoule vraiment ?

Comme je ne suis pas très patiente, je m’énerve vite face aux gens qui font n’importe quoi au volant. Et ils sont de plus en plus nombreux, j’ai l’impression. Sinon, je n’aime pas trop non plus les gens qui font semblant d’avoir compris un truc qu’on leur a expliqué plusieurs fois et qui n’osent pas dire qu’en fait, ils n’ont toujours rien compris…

L’appli de votre smartphone qui est le plus souvent ouverte ?

Comme la plupart des gens de mon âge, c’est Instagram. Je suis une scrolleuse professionnelle, même si je ne like pas grand-chose et que, moi-même, je poste très peu.

Un mot pour vous décrire ?

Ma compagne Emma (Puvrez, également joueuse des Red Panthers) me dit « joviale » et je valide.

Votre achat le plus bizarre ?

En fait, j’achète tout le temps des meubles de seconde main en me disant que je les revendrai plus cher. Mais comme je les trouve canon, je les garde. Ah, et sinon, je collectionne aussi les disques vinyles de mes artistes préférés… alors que je n’ai pas de lecteur de vinyles. Là encore, c’est pour la beauté de l’objet.

Ce que vous aimeriez faire, là, tout de suite ?

Boire un café au soleil, puis aller manger un morceau chez Butchers, ici à Anvers, où tout est délicieux.

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