Cybercouture

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La relève est assurée pour les Six d’Anvers avec un jeune collectif d’anciens élèves de l’Académie, bien décidé à prendre le monde de la mode d’assaut avec des designs saisissants et futuristes. Des Cyber-Six d’Anvers qui ont présenté leurs premières créations lors de la Semaine de la couture à Paris, non pas sur un podium régulier mais bien dans le métavers.

Ce n’est pas pour rien que les Cyber-Six d’Anvers font référence au célèbre groupe de créateurs anversois qui a fait fureur dans les années 80. Tout comme Van Beirendonck et compagnie à l’époque, ils veulent repousser le champ des possibles dans le monde de la mode (digitale) en unissant leurs ressources créatives. Et viennent de dévoiler leur première collection sous l’égide de l’agence de mode numérique Mutani, en partenariat avec IOR50 studio. Une capsule principalement destinée à servir de portfolio pour les créateurs, mais aussi pour élargir le champ des possibles.

«Je vois cet univers numérique comme un moyen de rester créative et de m’exprimer sans limites», a déclaré Shayli Harrison, cofondatrice de Mutani, mais aussi membre des Cyber-Six, aux côtés de Flora Miranda, Max Rittler, Nadav Perlman, Stefan Kartchev et Brandon Wen, nouveau responsable de l’Académie de mode d’Anvers depuis septembre. «Le métavers est un endroit où on peut faire en sorte que des choses très irréalistes deviennent réalité. Par exemple, Brandon voulait que sa jupe soit faite de flammes au lieu de tissu», souligne-t-elle.

Et grâce à la blockchain, ces créations audacieuses peuvent rapporter de l’argent à leurs concepteurs. «Ces revenus permettent de développer un label en ligne mais aussi dans le monde réel, ce qui n’est pas toujours facile pour un designer débutant. Le métavers offre un terrain de jeu inédit pour permettre à la créativité de s’épanouir.» Et en attendant, le collectif présente également son travail au grand public à l’aide d’animations et autres croquis à la galerie anversoise PLUS-ONE. «En outre, le studio belge Playar a créé une expérience de réalité augmentée où nos réalisations prennent vie hors des écrans», révèle Shayli Harrison, qui espère prendre part à «une étape historique pour la mode belge». Et pour entrer vous aussi dans l’histoire, vous pouvez obtenir un aperçu du projet en scannant le code QR sur cette page.

En scannant ce code QR, découvrez ce projet en réalité augmentée.
En scannant ce code QR, découvrez ce projet en réalité augmentée. © National

PLUS-ONE Gallery, 21, Léon Stynenstraat, à 2000 Anvers. Jusqu’au 12 mars.

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