Du grand art
Oui, les temps sont durs. Les murs de notre petit pays tremblent, le communautaire empoisonne la vie quotidienne, le divorce menace. Dans ce contexte, d’une morosité aussi triste qu’une journée pluvieuse d’automne, des petits miracles pointent tout de même leur nez. Ils en rêvaient, ils l’ont fait. Depuis plus de vingt ans, Myriam et Guy Ullens sillonnaient les routes de Chine à la découverte des artistes les plus talentueux. Aujourd’hui, ils leur offrent un merveilleux écrin à Pékin, le premier musée d’art contemporain de l’empire du Milieu. Quinze mois de travaux, une grande cheminée en briques qui s’envole dans les airs dominant une ancienne usine d’armement métamorphosée en temple de l’art pour accueillir les 1 500 £uvres réunies par ce couple belge généreux et visionnaire. Mieux encore. Pour ce premier vernissage, les Ullens font découvrir au monde entier une deuxième expo tout entière dédiée à la nouvelle vague chinoise des années 1980. Un véritable exploit saisi en exclusivité par notre journaliste Jean-Pierre Gabriel. Finis les tourments, les chicanes. Place à la fierté. C’est si bon pour le moral de penser qu’un petit drapeau culturel belge flotte désormais à l’autre bout du monde.
Trois millions de visiteurs inscrits, 500 000 navigateurs réguliers, principalement des hommes, 25 000 espaces vierges de panneaux publicitaires… La vie rêvée de Second Life dans laquelle s’engouffrent les plus importantes griffes du luxe. Une planète XXL pour un investissement dérisoire. C’est là que se font, en avant-première, les lancements des nouveaux parfums signés Yves Saint Laurent, Gaultier ou Calvin Klein. Ou bien encore des événements hyper hype comme la présentation des derniers bijoux inspirés des abeilles de Victoire de Castellane. On y croise donc les géants parmi lesquels, bien sûr, Armani. Toujours précurseur, le créateur italien vient de franchir une étape supplémentaire en connectant directement son espace Second Life au site de sa boutique virtuelle. Du grand art !
C’est la maman d’Olivier Coursier, le multi-instrumentiste d’Aaron qui, la première, le lui avait prédit : Lili, la chanson qu’il avait créée avec son complice Simon Buret, allait être un supertube. Normal, bon instinct maternel ne saurait mentir. De fait, Lili allait exploser au box-office grâce, entre autres, au film Je vais bien, ne t’en fais pas, de Philippe Lioret. Rencontre à Paris, la nuit, avec un duo qui adore » plonger dans les temps inexplorés de l’esprit « .
Christine Laurent
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