C’est le genre de film qui ne laisse le spectateur indemne. Deux astrophysiciens, incarnés par Leonardo DiCaprio et Jennifer Lawrence, découvrent qu’une comète géante va dégommer la Terre. Ils tentent d’alerter la présidente des Etats-Unis et les médias mais personne ne veut croire à leurs prétendues sornettes… Nous ne spoilerons pas la fin de ce long-métrage qui cartonne depuis décembre sur Netflix. Mais il est clair que le Don’t Look Up d’Adam McKay n’est pas une énième saga « catastrophe » à l’américaine. C’est une métaphore cinglante du déni collectif qui perdure face aux changements climatiques. Et après son visionnage, on ne peut qu’avoir envie de changer (encore davantage et d’urgence) nos comportements.
Certes nous sommes conscients que le secteur du lifestyle, sur lequel nous écrivons, est loin d’être exemplaire: il doit impérativement repenser son rapport à la surconsommation pour tenter d’éviter l’Armageddon qui se profile. Mais çà et là, heureusement, les marques se mobilisent. Souvent à des fins de marketing, mais parfois aussi parce qu’elles sont convaincues de devoir prendre d’autres routes. C’est le cas des labels que nous pointons dans ce numéro et qui, en beauté et mode, ont choisi le véganisme pour produire moins de CO2 … entre autres. Quand on sait que pour le tannage du cuir, on utilise 300 litres d’eau par kilo, on comprend que ce n’est pas que dans l’assiette qu’il faut limiter l’exploitation animale. Sans succomber à l’extrême, on vous suggère donc d’y réfléchir et pourquoi pas de rejoindre – il n’est jamais trop tard – les adeptes du Veganuary, qui, à l’initiative de plusieurs associations, tournent le dos à la bidoche sous toutes ses formes, le temps du mois de janvier (et plus si affinités). Look up, please!
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