L’année des… bad buzz mode
Le 15 juillet, en pleine canicule planétaire, Yves Saint Laurent organise un défilé dans le désert d’Agafay avec plus de 300 journalistes, célébrités et influenceurs arrivés – pour la plupart – en jet privé. Sur le set climatisé, la piscine de 500 m3 et l’arrosage des végétaux exigent de faire venir de l’eau par camion citerne. Le backlash est immédiat et entre en résonance avec le flicage du jet de Bernard Arnault, patron de LVMH dont les émissions carbone sont monitorées sur les réseaux sociaux… et qui finira par vendre l’appareil. Fin novembre, un autre fleuron du groupe Kering enflamme la toile. Les internautes y brûlent vêtements et accessoires Balenciaga. En cause: une campagne suggestive mettant en scène des enfants avec des peluches habillées de harnais BDSM. La marque, accusée de faire l’éloge de la pédopornographie, nie d’abord son implication dans la direction artistique de la pub, avant de reconnaître une erreur de jugement dans son goût pour la provocation. La maison présente ses excuses et s’engage à verser des fonds à des associations de protection de l’enfance. La promesse d’un gros chèque qui semble à ce jour avoir enterré la polémique.
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