Le swing Swatch

Barbara Witkowska Journaliste

Vingt-cinq ans de success story, 400 millions de montres vendues dans le monde… Pour célébrer l’événement, Swatch a organisé à Bregenz, en Autriche, une  » party  » très festive, à laquelle Weekend a été convié (2.). Au programme : le lancement de la 007 Villain Collection, clin d’£il aux méchants de la saga James Bond, et que nous avons dévoilée, déjà, dans notre édition du 26 septembre dernier.

007 Villain Collection by Swatch. Si James Bond est ponctuel au rendez-vous pour déjouer les plans de ses adversaires, c’est grâce à une Omega. Désormais, il n’a qu’à bien se tenir car les méchants contre-attaquent. Swatch (membre du Swatch Group auquel appartient aussi Omega) s’allie aux ennemis de 007 et les équipe de montres sur mesure.  » Le mythe des méchants a quelque chose de fascinant, explique Klaus Peter Mager, responsable du marketing international de Swatch. Nous avons décidé de leur dédier une collection de 22 montres, chacune inspirée d’un film. Elles ont été dessinées par notre bureau de design à Milan, dirigé par Sébastien Gass. L’idée est assez provocatrice, mais s’inscrit bien dans notre philosophie.  » Quelques exemples ? La Swatch Chrono Plastic s’accompagne d’un bracelet en forme de squelette. Dominic Green l’arborera au poignet dans Quantum of Solace, le nouveau 007 qui sort début novembre. La Irony Big, pour sa part, rappelle le noir de la table de jeu dans Casino Royale. Mads Mikkelsen, alias Le Chiffre, en est l’ambassadeur (3). Plus féminine, la Gent (4.), elle, est équipée d’un bracelet textile, décoré d’arabesques empruntées au châle d’Elektra King (5.) alias la méchante Sophie Marceau dans Le Monde ne suffit pas.

L’incroyable succès de la montre-accessoire. A la fin des années 1970, l’horlogerie suisse traverse une crise profonde. Les ventes s’effondrent. Nicolas Hayek (1.) a alors une idée de génie. En 1982, il lance la Swatch (comme Swiss Watch pour symboliser le savoir-faire suisse), une montre en plastique, au design créatif et innovant, pas chère, drôle et un brin provocante.  » La Swatch est un produit fashion, rappelle Klaus Peter Mager. Elle coûte moins cher qu’un pantalon ou une chemise. C’est un accessoire de mode par excellence. Or, la mode n’a jamais été en crise. Ce qui explique l’incroyable succès de la Swatch depuis vingt-cinq ans.  » Les best-sellers ? Les modèles Once Again (6.) (le premier chrono en plastique lancé au début des années 1990), Snowpass (qui permet d’acheter des forfaits de ski en ligne) et les montres dessinées par les artistes tels Keith Haring (7.), Kiki Picasso ou Sam Francis, les créateurs de mode Agatha Ruiz de la Prada, Jean-Charles de Castelbajac ou Vivienne Westwood et les cinéastes Pedro Almodovar ou Akira Kurosawa qui, elles, s’arrachent entre collectionneurs sur eBay.

Bijoux de mode. Parfaitement en phase avec les montres, les bijoux lancés en 2000 jouent aussi avec les tendances et les couleurs. Ils accessoirisent toutes les tenues et véhiculent gaiement le message de Swatch : la joie de vivre. Cet hiver, le plastique chic flirte avec l’acier, la résine synthétique, le Plexiglas et les perles de cristal (8. et 9.).

Barbara Witkowska

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