Veronique Branquinho
Depuis qu’elle a mis fin à son propre label, la créatrice belge, d’origine portugaise, n’est pas restée inactive. Récemment, elle a dessiné une collection nuptiale pour Marylise & Rembo Fashion Group, entreprise familiale bien de chez nous.
Qu’est-ce qui vous a plu dans ce partenariat ?
J’ai immédiatement eu un déclic lorsque j’ai appris que ce fabricant belge avait un atelier au Portugal. Cette approche belgo-portugaise est en accord avec mon histoire personnelle. Il était important pour moi d’avoir carte blanche, tant en termes de style que de choix des matériaux. Les matières nobles et naturelles sont, pour moi, un must. J’ai visité leur studio et été séduite par le fait que chaque couturière s’occupe d’une robe de mariée de A à Z. J’estime que l’amour de l’artisanat et du savoir-faire est très précieux. J’apprécie aussi le fait que ce vêtement si spécial soit fait sur mesure. On ne le commande pas d’un simple clic de souris ; il faut l’attendre. C’est un objet de désir.
En quoi la ligne Carta Branca se distingue-t-elle de la mode nuptiale classique ?
J’ai interprété mes classiques d’une nouvelle manière. Il en résulte des tenues de mariée atypiques, telles que la djellaba, la robe-manteau ou le smoking. Il existe également des pièces plus romantiques dans lesquelles la dentelle est utilisée de manière bien dosée pour que les créations rayonnent de puissance. Je suis persuadée qu’une femme devrait pouvoir rester elle-même le jour de son mariage.
S’il s’agissait de votre mariage, quelle tenue choisiriez-vous ?
Je ne me suis jamais posé cette question… J’ai toujours aimé les beaux pantalons bien coupés. Je pense donc que ce serait le smoking.
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