Jour 1 & 2: le plaisir de la glisse à Adelboden
Pas question, pour Anke, que je sacrifie une demi-journée de ski pour me rendre d’une vallée à l’autre. » Et mes bagages, alors ? « , osais-je avancer. » On s’arrangera « , me répond-elle sur un ton déterminé.
Adelboden-Lenk est l’un des plus grands domaines skiables reliés de Suisse. Les remontées mécaniques et les pistes de ski permettent de passer facilement d’une station à l’autre. Des transports en commun à la ponctualité légendaire me déposent en un clin d’oeil à Engstligenalp. Il n’y a quasi personne. Ce n’est qu’en partie dû au mauvais temps.
Le domaine skiable, relativement petit, est doté d’un très long téléphérique qui vous emmène jusqu’au pied du Wildstrubel, de l’autre côté du plateau. La neige est tombée en abondance. Mais le temps peut changer rapidement en montagne. D’épais nuages s’amoncellent au-dessus du plateau et les magnifiques paysages que nous admirions l’instant d’avant disparaissent dans le brouillard. Un verre d’eau-de-vie locale dégusté dans le village igloo clôt cette première journée beaucoup trop courte.
Le lendemain matin, mes bagages sont acheminés dans le centre du domaine et nous partons explorer la région à skis. Notre descente sur la piste de slalom de la Coupe du monde est filmée et chronométrée. Nous glissons sur les pistes parfaitement damées d’Adelboden vers les pistes de la Lenk, d’une qualité tout aussi exceptionnelle. Et retour.
A Tanzboden, nous nous arrêtons dans un splendide chalet pour siroter un thé. A midi, nous choisissons le restaurant selfservice Free-Flow d’Hahnenmoos pour satisfaire nos estomacs affamés. Un joli soleil d’hiver pointe ses rayons derrière la couverture nuageuse, nous offrant une ambiance féerique. Nous passons le reste de l’après-midi sur les pistes, à faire le plein de sensations. En début de soirée, nous improvisons un système de portage pour mes bagages et descendons vers Bühlberg, situé du côté de la Lenk.
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