Jean-Michel Saive: « Dans mes moments les plus fous, j’affronte Rafael Nadal »
Jean-Michel Saive, ex-star de tennis de table et actuel directeur du Comité olympique belge, s’apprête à soutenir notre délégation aux J.O. de Paris. Celui qui a décroché des titres à gogo et participé à pas moins de sept Olympiades répond à nos questions sur le vif.
La question qu’on vous pose le plus souvent?
«Alors, combien de médailles la Belgique va-t-elle décrocher cette année?» On en a eu sept à Tokyo en 2020, et on a été 26 fois dans le top 8, donc cette année, on va espérer – et tout mettre en œuvre – pour faire encore mieux!
Votre premier souvenir de vacances?
C’est probablement ici en Belgique, du côté de Dalhem, à la campagne. On y allait chaque année avec ma famille quand j’étais petit, et on y retrouvait toujours les mêmes groupes d’amis qui passaient également l’été là-bas. Parfois, on allait aussi à la mer du Nord: c’étaient les deux seules destinations de vacances qui existaient pour mes parents…
Le sport que vous pratiquez… en pensée?
Le tennis! Je n’en fais plus, hélas, je l’ai remplacé par le vélo, la nage, la course et le golf. Donc le tennis, je continue à en jouer dans ma tête où, dans mes moments les plus fous, j’affronte Rafael Nadal.
Les vacances dont vous n’êtes jamais revenu?
J’ai adoré l’île Maurice, un petit caillou perdu au milieu de l’océan Indien, mais qui déborde de trucs dingues. Les paysages sont merveilleux, les gens sont gentils, la vie y est douce… Après, je suis conscient de dire tout ça avec mes gros sabots de touriste: vivre sur place est sûrement très différent.
La personne célèbre avec qui vous aimeriez dîner?
Nadal, sûrement. Et aussi Tiger Woods. Parce que ce sont des athlètes incroyables, avec des parcours et des mentalités uniques. D’ailleurs, à propos de gens inspirants, si je peux inviter une dernière personne à ce dîner, j’ajouterais Barack Obama.
Le plat le plus ensoleillé de votre enfance?
Le moambe, un plat congolais que ma mère, née là-bas, me faisait souvent plus jeune. Je ne sais plus si c’était avant ou après mes compétitions, mais c’était toujours lié à des événements sportifs et ça me remplissait d’énergie.
La chose la plus folle que vous ayez faite?
Réaliser la course cycliste du Cinglé du Ventoux, soit grimper trois fois le mont Ventoux, par ses trois côtés, sur la même journée. Un beau challenge, mais je peux vous dire que le nom de la course ne ment pas! (rires).
Ce qui vous saoule vraiment?
Les files d’attente. Je déteste ça. J’ai besoin de mouvement, je ne suis pas du tout fait pour les queues dans les supermarchés ou les salles d’attente. Quand je pense au temps que j’ai déjà perdu en étant coincé dedans, ça me rend fou.
Plage ou montagne?
J’ai un rapport étrange avec la montagne: je n’y vais que pour y pédaler, mais je n’y ai jamais skié de ma vie. Par conséquent, à la saison froide, je cherche plutôt des plages…
Un mot pour vous décrire?
Sans surprise: combatif.
Ce que vous aimeriez faire, là, tout de suite?
Aller chercher le soleil, n’importe où, parce que là, c’est catastrophique! Et une fois que je l’ai trouvé, je ne le lâcherai pas, promis.
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