Florence Mendez: « Dans mes rêves les plus fous, je suis attrapeuse sur mon balai et je joue au Quidditch »
Florence Mendez, humoriste, publie son premier roman, Accident de personne, dont la plume percutante détricote avec finesse la masculinité toxique et pose un regard décalé sur notre société. Celle dont le one-woman-show Délicate déboule au TTO répond à nos questions sur le vif.
La question qu’on vous pose le plus souvent ?
N’est-ce pas difficile d’être une femme et de faire de l’humour ? Surtout mon type d’humour. Et évidemment que c’est loin d’être simple, je me bats tous les jours contre le patriarcat et je questionne tout le temps la société. Mais c’est peut-être parce que c’est compliqué que j’ai raison de le faire.
Le sport que vous pratiquez… en pensée ?
Le Quidditch ! Dans mes rêves les plus fous, je suis attrapeuse sur mon balai et je joue au Quidditch. C’est un poste qui me va bien, je trouve, attrapeuse. On me laisse dans mon coin, pendant que je repère ce que les gens ne voient pas toujours.
L’endroit dont vous n’êtes jamais revenue ?
Vous allez me prendre pour une dingue, mais je dirais… Poudlard. Depuis que j’ai lu le premier Harry Potter, je n’ai jamais vraiment quitté cet univers magique. C’est pour ça que la Grande-Bretagne et l’Ecosse me font rêver. J’ai l’impression d’être dans les livres.
La célébrité avec qui vous aimeriez dîner ?
C’est super difficile de choisir ! Je ne suis pas quelqu’un de fanatique… Mais si je pouvais dîner avec la réalisatrice d’Anatomie d’une chute, Justine Triet, ce serait génial ! J’ai adoré son film, ce serait dingue d’en parler avec elle.
Le plat qui vous ramène en enfance ?
Les macaronis au gratin de mon père. Il les fait encore quand je vais le voir et ils sont toujours aussi bons !
La chose la plus folle que vous ayez faite ?
C’est dur de n’en relever qu’une… Mais pour la beauté du geste, je dirais qu’insulter le ministre de l’Intérieur français Gérald Darmanin, c’est quand même pas mal barré. Mais c’était pour la bonne cause ! (rires)
Un métier que vous auriez pu exercer ?
Educatrice. Pas prof, c’est trop hiérarchisé pour moi, je trouve. Mais éducatrice, ça m’aurait plu. J’adore les ados, je trouve leur potentiel fabuleux. Et je pense que j’aurais aimé essayer de guider cette immense énergie un peu chaotique.
Ce qui vous saoule vraiment ?
L’injustice ! Ça me rend vraiment folle… et j’avoue y être trop souvent confrontée. Mais ça me sert aussi de moteur.
L’appli de votre smartphone qui est la plus souvent ouverte ?
Plan ! J’ai un sens de l’orientation nullissime, je n’arrête pas de me perdre tout le temps et je suis incapable de me repérer. Donc j’avoue que c’est une application qui m’a souvent sauvée la vie…
Un mot pour vous décrire ?
Délicate, évidemment !
Votre achat le plus bizarre ?
Je pense que c’était une machine pour faire un trou. Pas une perforatrice hein, ma machine ne faisait qu’un seul trou ! Et je l’adorais. Je devais avoir 10 ans quand je l’ai achetée… C’était la première fois que je recevais de l’argent de poche et j’étais dans ma phase scrapbooking. Tout le monde s’est foutu de moi quand je me suis ramenée avec ce truc. Rétrospectivement, je comprends pourquoi, mais je l’adorais. Comme elle s’est vite cassée, j’ai dû prétendre, misérablement et pendant longtemps, en être ravie…
Ce que vous aimeriez faire là, tout de suite ?
Boire un bon chocolat chaud avec plein de mousse de lait.
Accident de personne, édition Massot.
Délicate, au Théâtre de la Toison d’Or, à Bruxelles, du 26 janvier au 17 février.
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici