Freddy Tougaux, comédien: « Je sais répéter ce que disent les gens au mot près avec une demi-seconde de décalage »

Freddy Tougaux
© DIMITRI POLOME

Le comédien Freddy Tougaux, alias David Greuse pour les intimes, sera à l’affiche de l’événement Vignes & Culture, qui propose des spectacles dans divers domaines viticoles wallons (*). Avec une touche bien à lui, il répond à notre interview sur le vif.

La question qu’on vous pose le plus souvent?

«Ça va d’aller?» (NDLR: c’est le titre de la vidéo qui l’a rendu célèbre) et je réponds toujours: «Non peut-être?»

La compétence inutile que vous maîtrisez?

Je sais répéter ce que disent les gens au mot près avec une demi-seconde de décalage. Que ce soit avec les personnes devant moi ou quand je suis devant la télé, la radio. Je fais ça à la perfection et heureusement que j’adore le faire parce que ça ne sert foutre à rien, mais à rien de rien de rien du tout.

Un sport que vous pratiquez… en pensée?

L’haltérophilie. Parce que je suis beaucoup moins attiré par les haltères que les haltères ne le sont par la terre, et c’est pour ça que c’est bien trop lourd à soulever. Ce sport est impraticable, sauf en pensée, où alors là, on peut battre des records, facile, y a qu’à se concentrer.

La ville ou le pays dont vous n’êtes jamais vraiment revenu?

A Jyrest, c’est en Utopie Méridionale du Nord, une ville complètement à l’Ouest.

La personne qui a le plus d’influence sur vous?

Je suis tellement influençable, que dès que quelqu’un se met à parler bien, avec des bons arguments, d’office je suis d’accord. Et juste derrière, si une autre personne parle bien pour dire le contraire, je suis direct d’accord aussi. C’est peut-être le meilleur moyen finalement pour n’être influencé par personne de précis.

Une idée concrète pour un monde meilleur?

Imposer une seule religion: celle des Miss France. Comme la vie serait bien plus légère, juste faire gaffe avec les hauts talons quand on descend des marches, ce serait la seule angoisse qu’on subirait. Le rêve.

Le plat qui vous ramène en enfance?

Des rollmops avec des betteraves rouges, je détestais ça! Et le riz à la crème dans sa boîte en métal avec de la carbonnade dedans, celle avec le petit garçon sur l’emballage dessus, ça j’adorais! Mais aujourd’hui, je n’en mange plus. J’ai fait ce constat aussi étrange que triste: tous les trucs qu’on adorait quand on était jeune ne goûte plus pareil. La question que je me pose: «Est-ce notre palais qui change les saveurs ou est-ce les fabricants qui ont perdu leur savoir-faire?»

L’achat le plus bizarre que vous ayez fait?

Je me suis acheté une bonne conduite, d’occasion, je me suis fait avoir, je crois.

Votre dernier coup de gueule?

Ce matin, au lever, je descends, je traverse le salon encore tout enrobé par l’ouate tendre de la nuit, il fait doux, je marche pieds nus sur le plancher frais, je me tape le petit orteil sur le coin saillant de la table basse… J’ai gueulé.

La dernière fois que vous vous êtes trompé?

C’était à la question numéro 5, je me suis laissé influencer par le ton de la question.

Ce que vous avez appris sur vous durant la pandémie?

Que c’est juste dingue tout ce que l’on peut faire avec son coude.

Ce que vous avez envie de faire, là, tout de suite?

Partir pour Jyrest.

(*) Vignes & Culture, Château Bon Baron, Domaine de Naxhelet, Domaine de Ronchinne et Ruffus, vignesetculture.ch Du 30 juin au 2 juillet.

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