Plus immédiate, plus écolo, la bière moléculaire issue d’une imprimante est-elle l’avenir?
L’entreprise anversoise Bar.on a développé un projet « d’imprimante à bière moléculaire », a-t-elle annoncé jeudi.
Cette technologie permet, grâce à l’eau du robinet et des arômes contenus dans des cartouches, de produire en quelques secondes différentes variétés de bières. La machine peut, notamment, moduler le pourcentage d’alcool et produire différents types de bières, blondes ou ambrées, fruitées ou plus amères. Des breuvages sans alcool peuvent également être fabriqués.
Selon Bar.on, leur prototype est capable de contourner le processus traditionnel de fermentation.
La société met également en avant l’impact écologique moindre du processus, puisqu’il supprime de facto le transport de la bière jusqu’au consommateur. Cette technologie a été développée avec l’aide de Kevin Verstrepen, professeur en microbiologie à la KULeuven.
Une machine destinée à l’horeca, « One Ta Pro », est en plein développement, précise l’entreprise. Elle devrait être testée au cours de l’année.
Bar.on va également débuter une phase de discussions avec différentes entreprises afin de produire sa technologie à grande échelle.
Aucune date de lancement ou prix ne sont pour le moment avancés. L’entreprise a levé l’année passée 1,8 million d’euros de fonds. Une nouvelle ouverture de capital est en cours.
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