Cinq endroits où la nature se porte mieux, grâce au confinement
Avec les mesures de confinement liées au coronavirus, les villes touristiques, capitales et métropoles se sont vidées de toute présence humaine, ou presque. Et, comme le dit l’adage, » à quelque chose malheur est bon « : la nature semble reprendre ses droits un peu partout. Petit tour d’horizon des bonnes nouvelles en matière d’environnement et de biodiversité.
1 – Shanghai
Obligée de tourner au ralenti, la Chine semble mieux respirer ces dernières semaines. Avec la quarantaine, un bon nombre des usines sont à l’arrêt. En résulte un effondrement drastique des émissions de CO2, de dioxyde d’azote et des taux de particules fines illustré par des photographies satellites prises par la NASA. Dans un communiqué de presse de l’agence gouvernementale américaine, la chercheuse Fei Liu affirme : » C’est la première fois que je vois une chute aussi spectaculaire, sur une zone aussi large. «
2 – Nice
Même constat à la Côte d’Azur où le fond de l’air est de plus en plus pur. C’est ce que confirme AtmoSud, le premier laboratoire de surveillance de la qualité de l’air. Du côté de la Promenade des Anglais, le taux de pollution a carrément chuté de plus de 60%.
3 -Paris
Avec la baisse du niveau sonore et de l’agitation, les Parisiens redécouvrent, de leurs fenêtres – ou de leurs balcons pour les plus chanceux -, les gazouillis ainsi que les chants des oiseaux. Et ce n’est pas tout. Sur les trottoirs de la Ville lumière se promènent désormais des canards, comme l’indiquent quelques utilisateurs de Twitter.
4–Cagliari
En Sardaigne, dans le port de Cagliari, les dauphins ont profité de l’absence des cargos et des ferries pour revenir le long des quais. Une zone qu’ils avaient pourtant désertée il y a bien longtemps à cause du trafic maritime.
Voir aussi la vidéo >>>Les dauphins de retour dans un port de Sardaigne p>
5–Venise
Débarrassées de leurs touristes, de leurs vaporetti et autres bateaux de croisière, les eaux de la cité portuaire ne sont plus remuées à longueur de journée. Dès lors, les sédiments présents au fond des canaux y restent. Résultat : les cours d’eau sont redevenus limpides et laissent à nouveau apparaître les petits poissons qui les peuplent si joliment. Une première depuis soixante ans selon les autochtones !
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici