On a arpenté la ville rose – à prononcer (presque) « rase » avé l’assent – à pied et à vélo. De saut de puce en enjambées par delà la Garonne, on a repéré sur notre chemin ces quelques bonnes adresses.
Toulouse n’est pas surnommée « la Ville rose » pour rien: ses briques orangées-rosées se retrouvent partout dans l’architecture. Le guide de voyage Lonely Planet l’a d’ailleurs désignée comme la destination citytrip de 2025: « Un Paris miniature, grâce à une scène horeca animée et à des friches industrielles superbement réaffectées. »
Sangha Hotels
L’hôtel Sangha a ouvert l’an dernier dans le quartier en plein essor autour de La Cartoucherie, un ancien atelier où l’on fabriquait des munitions depuis le XIXᵉ siècle. Aujourd’hui, on y retrouve une touche japonaise, tant dans la décoration que sur la carte du bar en rooftop. Notre coup de cœur: la sangria à base de liqueur de yuzu. En quête d’un peu de zénitude? Vous pouvez aussi y réserver un massage ou un cours de yoga.
Pour nous, la journée commence par un buffet petit-déjeuner soigné où l’on presse soi-même le jus de son choix. N’oubliez surtout pas de goûter la babka au chocolat maison.
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À partir de 90 euros la nuit, sanghahotels.com
Les Halles de la Cartoucherie
De l’hôtel, il ne faut même pas une minute de marche pour rejoindre les fameuses Halles de la Cartoucherie. Dans ce complexe industriel se trouvent aujourd’hui – entre bien d’autres activités – un club d’escalade, un coworking et le concept store Mercy, avec des objets irrésistibles signés de créateurs locaux.
On vient aux halles aussi pour satisfaire sa faim: le vaste food hall sur la Place du marché propose toutes sortes de gourmandises. Que vous optiez pour des fruits de mer ou un ceviche péruvien, les ingrédients sont avant tout locaux et biologiques. Vous préférez manger au calme? À 300 mètres, la savoureuse cuisine méditerranéenne d’Abuelo vous attend.
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halles-cartoucherie.fr, abuelorestaurant.fr, mercylacartoucherie.com
Toulouse à vélo
Pourquoi prendre un taxi pour le centre alors qu’on y est en un quart d’heure à vélo? On loue facilement un vélo (électrique) en libre-service à différents points. Vous pouvez aussi explorer le premier tronçon du canal du Midi autour de la ville et faire halte aux agréables terrasses le long de l’eau.
À partir de 1,20 euros pour un pass journalier, velotoulouse.tisseo.fr
Les Abattoirs
Direction, à vélo donc, Les Abattoirs. Sur ce site d’anciens abattoirs se trouve désormais un musée d’art moderne et contemporain. Cet automne, on y présente notamment une exposition consacrée au créateur de mode français à l’imaginaire foisonnant Jean-Charles de Castelbajac. On peut aussi s’y faire une toile en soirée, à la Cinémathèque. Des envies de lecture? Difficile de résister ici à l’abondante littérature sur l’art, la mode et le design.
La fondation Bemberg et le Musée des Augustins
Le principal attrait de Toulouse réside peut-être bien dans la Garonne qui serpente à travers la ville. Nous franchissons le Pont-Neuf jusqu’à la fondation Bemberg-hôtel d’Assézat. Les amateurs d’architecture seront ici comblés. Dans la cour, accessible gratuitement, on en prend plein les mirettes devant cet hôtel particulier du XVIᵉ siècle remarquablement préservé.
Le musée à l’intérieur (l’hôtel d’Assézat) vaut peut-être moins le déplacement, mais cinq minutes de marche supplémentaires le long de la rue de Metz nous mènent au Musée des Augustins, musée des Beaux-Arts installé dans un ancien couvent des Augustins. Fin décembre, ce fleuron muséal de Toulouse rouvrira après six années de rénovation.
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fondation-bemberg.fr, augustins.toulouse.fr
Baba Canteen et le jardin des Plantes
Avant ou après votre visite au musée, foncez les yeux fermés mais les papilles ouvertes chez Baba Canteen. Au comptoir vintage, on commande des plats sains et savoureux aux influences du monde entier: pain plat garni d’aubergine laquée et de dukkah, ou encore salade de haricots princesse, abricot grillé et sésame. Pour digérer, quinze minutes de promenade conduisent au magnifique jardin des Plantes.
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