Dubrovnik, la perle de l’Adriatique
Baignée par les eaux bleues de l’Adriatique, la plus belle ville de Croatie est une brillante cité d’art et d’histoire qui profite d’un climat doux et ensoleillé…
Avec la délicieuse ville de Zagreb comme capitale, la Croatie a une étrange forme de croissant dont un des côtés aligne un très long littoral entrecoupé de criques, de plages sauvages et de falaises. Tout au long de cette côte baptisée Istrie au nord et Dalmatie au sud, des îles et des petits ports ajoutent leurs charmes. A l’extrême sud du pays se trouve la ville de Dubrovnik. Forteresse dominant les eaux bleues de l’Adriatique mais également ville d’art, d’histoire, d’amusement et de villégiature, elle profite d’un climat ensoleillé mais aéré grâce aux montagnes de l’arrière-pays.
Une ville phénix
Cernées par les collines vertes et dominant la mer, Dubrovnik a résisté à tous les malheurs tombés du ciel ou venus de la mer, attaques en tous genres, voire séismes… Bombardée lors de la guerre de Yougoslavie il y a un peu plus de vingt ans, la vieille ville a subi de lourds dégâts, mais elle a profité d’une importante aide internationale pour sa reconstruction. De quoi retrouver toute sa splendeur et s’afficher au monde comme une ville phénix… Ses toits de tuiles roses (offertes par la ville de Toulouse), ses palais, ses églises, ses jardins et ses places, ses murailles et la mer qui scintille s’admirent depuis la promenade des remparts. Avec 1.940 mètres de circonférence, ces hautes murailles sont parmi les plus imposantes d’Europe. Elles racontent le temps où la ville était une république indépendante, avec, comme rivale principale, Venise qui la jalousait. C’est Napoléon qui mit un terme à la république de Raguse, son ancien nom, en 1806. A l’entrée de la forteresse de Lovrijenac (Saint-Laurent) qui se trouve juste à l’extérieur de la ville et dominant la mer, une inscription en latin signifie » La liberté ne se vend pas, même pour tout l’or du monde « . Tout un symbole.
Un centre piétonnier
Reconnue au Patrimoine mondial de l’Unesco, la vieille ville ne représente qu’une petite partie de Dubrovnik qui a débordé de ses remparts depuis belle lurette. Elle ne se visite qu’à pied car aucun véhicule n’y est admis. Une fois passée la Porte Pile qui donne sur une statue de Saint Blaise, patron de la cité, la Placa ou Stradun déroule son long ruban de marbre patiné par les siècles. C’est l’axe principal de la ville qui aligne ses façades et ses édifices historiques.
Le cloître silencieux du monastère franciscain et ses colonnes offrent un peu de fraîcheur et de silence. Non loin, la fontaine d’Onofrio est l’un des symboles de la ville. Au c£ur des ruelles, de nombreuses boutiques de souvenirs et de mode alternent avec les restaurants et les tavernes aux terrasses accueillantes. Au bout du Stradun, se dresse l’élégant palais Sponza avec ses détails gothiques et Renaissance, ses arcades dues aux maîtres Nikola et Andrijic.
Des îles de charme
Ponctuée d’îlots et de criques sauvages, la région de Dubrovnik est magnifique. L’archipel des Élaphites, par exemple, invite à faire de mini-croisières qui permettent de visiter Kolocep, Sipan et Lopud. Quant à l’île de Korèula, elle abrite la maison où serait né Marco Polo. On la découvre au c£ur d’une cité riche en palais et superbes édifices, avec quelques restaurants sympathiques, le temps de faire une pause et de déguster un plat de fruits de mer…
Eric Valenne
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