Libérés du coronavirus, les Belges osent à nouveau partir en vacances à l’étranger
Après deux étés minés par la crise sanitaire provoquée par le coronavirus, les Belges regoûteront cette année pleinement au plaisir de partir en vacances à l’étranger, si l’on en croit le baromètre annuel des vacances de Touring.
La crise énergétique, qui se traduit notamment par la flambée des prix du carburant, freine toutefois les ardeurs de nombreux villégiateurs.
Neuf Belges sur dix reprendront cette année le chemin des vacances, que ce soit en Belgique ou à l’étranger, ressort-il de l’enquête en ligne réalisée début avril auprès d’un échantillon représentatif de plus de 2.400 personnes. Seuls 18% de la population, soit deux fois moins par rapport à 2021, se disent encore préoccupés par le virus.
L’avion aussi populaire qu’avant la pandémie
Cette année, l’avion et le train sont presque aussi populaires qu’avant la pandémie. La moitié des vacanciers belges s’envolent ainsi l’esprit tranquille, sans craindre d’être contaminé dans les airs, alors qu’au plus fort de la crise, seuls 29% des Belges – soit moitié moins qu’avant la pandémie – osaient prendre l’avion.
« Les destinations lointaines comme les États-Unis, la Turquie et la Tunisie ont à nouveau le vent en poupe », observe Touring. Les vacanciers renouent également avec le train et semblent vouloir le prendre aussi souvent qu’avant la crise pour partir en vacances. Néanmoins, la voiture reste le moyen de transport le plus prisé pour près de sept Belges sur 10, remarque Touring.
« Pour 2% d’entre eux, c’est même de manière entièrement électrique. La rapidité, le trajet proprement dit et la flexibilité sont déterminants », explique l’organisation de mobilité. Pour deux Belges sur cinq, les prix élevés des carburants influencent toutefois le choix de la destination de voyage et du moyen de transport. Ainsi, le caractère abordable est, après le soleil et la chaleur, le critère le plus important pour choisir où s’évader. L’organisation indique encore que 10% des Belges ne partiront pas en vacances cet été. Près de la moitié d’entre eux devra s’en priver pour des raisons budgétaires.
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