Les nouveautés du guide Gault&Millau 2017

Tim Boury © Belga

L’édition 2017 du guide Gault & Millau vient de sortir. Au sommaire, plus de 1.200 adresses, dont 150 nouvelles. Voici quelques nouveautés pour cette année, pour Bruxelles, la Wallonie et la Flandre.

Chef de l’année : Tim Boury, du Boury à Roulers : « Tim a été consacré jeune chef de l’année il y a trois ans, et nous ne nous sommes pas trompés: il a continué à évoluer. Ses assiettes font mouche sans pour autant vouloir réinventer la roue », estime Philippe Limbourg, directeur de la rédaction. « C’est une magnifique surprise. Il y a beaucoup d’autres bons restaurants dans toute la Belgique. Mais, tout comme il y a trois ans, les récompenses comme celles-ci sont motivantes », explique le jeune chef de cette enseigne qui affiche 80 couverts par jour.

Jeune chef de l’année pour la Wallonie : Thomas Troupin, de La Menuiserie (Waimes)

Jeune chef de l’année pour la Flandre : Maarten Bouckaert, du restaurant Castor (Beveren-Leie) qui fait par ailleurs son entrée dans le guide.

Jeune chef de l’année pour Bruxelles : Mélanie Englebin de Cécila. La jeune Bruxelloise qui avait fait parler d’elle en avril dernier pour avoir refoulé le bourgmestre de Bruxelles de son restaurant, parle d’une « belle récompense et une reconnaissance du milieu ».

Quelques nouveautés

Le titre d’artisan-cuisinier au chef de Bozar Brasserie, Karen Torosyan, « un chef particulièrement impliqué dans des préparation artisanales », selon Gault&Millau. « C’est le résultat d’un travail acharné. Le fait que l’un des deux guides les plus prestigieux publiés en Belgique imagine un prix sur mesure pour couronner l’artisanat, c’est ce qui me touche le plus. Ce sont finalement des valeurs nobles et un art de vivre qui sont mis à l’honneur aujourd’hui, des valeurs auxquelles j’adhère complètement. C’est un prix qui récompense également les petits producteurs et le travail ouvrier. J’ai eu la chance d’acquérir un savoir-faire, de le pratiquer et de le transmettre à mon tour; c’est aussi une réussite », explique le chef de l’enseigne qui affiche un 16/20 et sert une cuisine « de tradition, classique et de terroir », des qualificatifs que Karen Torosyan défend ardemment.

Le « prix-plaisir de l’année » à Bruxelles : au Pré de chez nous, ouvert en juin dernier rue des Dominicains. Par la promotion du circuit-court et de la cuisine généreuse dans l’assiette, « nous voulons recréer le lien entre les clients et les producteurs et redynamiser l’économie locale en poussant les gens à manger bien », explique Frédéric Bellefroid, le propriétaire de cet établissement de 28 couverts.

Le sommelier de l’année est Bert Lamon du « Château Mylord » à Ellezelles, pour « ses accords parfaits et surprenants ».

Le restaurant asiatique de l’année est 5 flavors Mmei à Anvers.

Le chef italien de 2017 est Peppe Giacomazza de La Botte à Genk

Obtient 19/20 : Hertog Jan à Zedelgem qui affiche désormais quatre toques contre trois l’an dernier

Obtiennent 17/20 : The Jane à Anvers, Cuines 33 à Knokke et D’Eugénie à Emilie à Baudour, qui enregistrent par là même une progression.

Obtiennent 19,5/20 et restent coiffés de 5 toques : Le Hof van Cleve (Kruishoutem) et Bon-Bon (Bruxelles).

Le guide jaune sera en vente à partir de mercredi au prix de 28 euros.

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