Le restaurant de la semaine: Nona, pour rendre grâce au génie napolitain
Une proposition de caractère, servie par une pâte irréprochable, fine, bien tendre au centre et plus résistante sur les bords.
Nona ? Le nom sonne comme une spéciale dédicace au passé. Mais oui, ces grands-mères dont nous aimerions tant répéter les gestes. Hélas, c’est tout faux. Nona n’a qu’un seul » n » et est donc à comprendre comme l’acronyme de » no name « . Encore une bande de petits iconoclastes ? Oui et non.
Si ces enragés, de la meilleure engeance, n’hésitent pas à envoyer un bon coup de pied dans les parties ramollies de la pizza made in Belgium, ils le font pour rendre grâce au génie napolitain, le seul qui vaille en la matière. On en a eu la preuve accablante en commandant la mémorable » From Dries, with Love » (10,90 euros), une création à base de légumes de saison. Celle-ci reposait sur un principe de » pizza blanche « , c’est-à-dire sans sauce tomate, qui faisait la part belle à une mozzarella belge (si, ça existe !), celle de Patrick Cornelissen (Buffl’Ardenne). La garniture était assurée par des choux de Bruxelles dorés ainsi que par des rondelles de radis blanc cru.
Soit une association inédite, à la fois tendre et croquante, reposant sur des produits d’exception – l’incroyable maraîcher Dries Delanote à Ypres – et rehaussée de copeaux de parmesan. Une proposition de caractère, servie par une pâte irréprochable, fine, bien tendre au centre et plus résistante sur les bords.
Nona, 17-19, rue Sainte-Catherine, à 1000 Bruxelles. www.nonalife.com
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