
Le resto de la semaine: Marlu, à Rhode-Saint-Genèse, où l’on retrouve un Julien Van den Neste plus en forme que jamais
Restaurant - Marlu
Où - 3, parvis de Notre Dame, à 1640 Rhode-Saint-Genèse
Genre - Néo-bistro inspiré
Atmosphère - Familialo-conviviale
Addition - Menus à 25 (déjeuner) et 39 euros (dîner)
Sur le web - restaurantmarlu.be/fr
Où était donc passé Julien Van den Neste? On avait beau soulever les couvercles des marmites de la capitale, plus de traces de ce chef hyper-doué ayant marqué la scène bruxelloise par son approche inventive et végétale. On l’a retrouvé: il s’est installé en bordure de capitale, au sein d’une adresse discrète… mais pas tant que ça à en croire l’effervescence qui y régnait le jour de notre passage.
Dans cette cantine chic de 40 couverts, Van den Neste se concentre sur l’assiette pendant que Marc De Ridder (ex-Oui Oui, Jules & Charles) ne loupe rien de ce qui se passe en salle. Tout repose sur des arguments qu’on valide: un menu calibré, un rapport qualité-prix irréprochable et une cuisine qui ne sacrifie ni la créativité ni la générosité. Le cadre, pensé par le duo d’architectes Sadé, joue la carte de l’élégance sans ostentation: parquet texturé à l’effet cuir, murs olive, comptoir en terrazzo où l’on peut s’attabler en solo… Un décor chaleureux, à la fois contemporain et intemporel, en parfaite adéquation avec l’assiette.
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Une proposition rondement menée
L’assiette, justement. Ce jour-là, le menu s’ouvre sur une entrée unique: un carpaccio de chou-rave et Saint-Jacques crue. Un démarrage tout en finesse et en équilibre, avant de basculer vers un plat principal maîtrisé: un tronçon de turbot, cuit sur l’arête dans un bouillon dashi où nagent légumineuses, betterave confite et chicon beurré. En dessert, un sablé aux pommes, sirop d’érable et crème vanille tempérée clôt le repas sur une note réconfortante, sans céder à la facilité sucrée.
L’adresse doit son succès à une équation simple mais redoutablement efficace: une cuisine pointue sans esbroufe, un cadre soigné mais accueillant et une addition qui ne prend personne en otage.
Côté vins, la maison ne se contente pas des éternels classiques. Certes, on trouve un chardonnay Nuiton Beaunoy de papa (7,50 euros le verre), mais quelques bouteilles plus engagées viennent réveiller la carte, comme un Morgon signé Georges Descombes (49 euros) ou un chardonnay des Terres Dorées (42 euros). L’adresse doit son succès à une équation simple mais redoutablement efficace: une cuisine pointue sans esbroufe, un cadre soigné mais accueillant et une addition qui ne prend personne en otage.
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