Le restaurant de la semaine: Brinz’l, un « futur classique » de la gastronomie française exotique
Le 93 de la rue des Carmélites, à Uccle, est un endroit particulier : il a servi de tremplin à deux chefs qui s’y sont fait apprécier du grand public.
Genre : futur classique p>
D’abord, Christophe Hardiquest, modeste cuisinier alors… devenu prince de la gastronomie bruxelloise. Ensuite, ce fut au tour du jeune Stefan Jacobs d’y diffuser son goût pour les épices.
Désormais, une femme a pris le contrôle des fourneaux. Il s’agit de Laure Genonceaux. Détail amusant : elle a secondé pendant quatre ans le chef de Bon Bon. Elle vole aujourd’hui de ses propres ailes à la faveur d’une enseigne calibrée pour croquer du macaron Michelin.
Drapé dans le brun et le beige, le ramage est « néo-classique de bon goût », comme ne manquera pas de le signaler bientôt le célèbre guide destiné à user de la gomme. On y déguste dans le calme une cuisine française réveillée par de fines touches originales. On doit ce twist aux origines mauriciennes de Genonceaux. Dans les faits, cela donne une composition mémorable. Soit des ravioles de crevettes grises, bisque vadouvan (18 euros), une harmonie intense qui aspire le palais vers des abîmes torréfiés.
Même intensité pour le plat, une volaille de Bourgogne, polenta romarin et légumes racines (28 euros).
Brinz’l, 93, rue des Carmélites, à 1180 Bruxelles. Tél. : 02 218 23 32. www.brinzl.be p>
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