Le restaurant de la semaine : Umamido, la cantine à ramen

A quelques encablures du musée de la photographie d’Anvers, le fameux Fomu, on ne saurait trop conseiller de s’offrir, un potage japonais chez Umamido.

Bardée de bois sombre, cette cantine épurée qui s’articule le long d’une cuisine ouverte mérite que l’on s’y arrête. C’est d’abord une assiette de six pièces de gyozas que l’on commande. Ceux-ci mettent en appétit, dorés comme il se doit. La pâte fine recouvre une farce de viande de porc très justement relevée au gingembre et aux poireaux.

Mais le vrai temps fort est assuré par un shoyu ramen, une grande soupe de nouilles de blé qui fait place à un bouillon aromatisé au soja. Dans celui-ci, une sarabande : lamelles de viande de porc, sésame blanc et noir, rondelles de jeunes oignons, pousses de soja, gomasio… Pour peu, on se perdrait dans les profondeurs umami – du nom de cette cinquième saveur de base mise à jour par les Japonais – propres à cette préparation qui réussit l’incroyable pari de rassasier tout en laissant léger.