Beauté: Du monde à la surface
La cosmétique traditionnelle ne s’est longtemps préoccupée que de nos cellules cutanées. Or l’on sait aujourd’hui qu’elle est recouverte de micro-organismes: beaucoup de bactéries (75-80%), des virus (10-20%) et des levures (5-10%) qui collaborent ou sont en compétition.
Ce microbiome nous définit au même titre que notre ADN: il nous est transmis par la mère à l’accouchement, évolue lors des changements hormonaux, diffère selon les parties du corps, la température ambiante, le sexe, l’humidité et l’âge.
La recherche a démontré qu’il convenait désormais de respecter cet écosystème fragile: c’est en effet dans les pays les plus « hygiénistes » que se multiplient les problèmes de peau. Pour de nombreux experts, la cosmétique du futur ne pourra plus se contenter de traiter les seules cellules de la peau à l’aide de produits ne contenant que quelques pourcents d’actifs, mais devra prendre soin aussi du microbiome.
Une nouvelle génération de formules s’adressant tant aux femmes qu’aux hommes est donc enrichie en pré-, pro- et postbiotiques et prend aussi en compte le pH de la peau qui se doit de rester acide.
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